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L’information comme arme anticontrefaçons

Publié le 26 mai 2007
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De faux médicaments ont récemment été découverts dans l’Union européenne en Grande-Bretagne, en Espagne, aux Pays-Bas et en République tchèque. Et on soupçonne que la moitié des médicaments circulant sur Internet sont contrefaits (voir Le Moniteur n° 2678).

Un constat alarmant rappelé mardi par Jean Parrot, président de l’Ordre, et Jean Marimbert, directeur général de l’Afssaps, à l’occasion de la présentation du guide « Médicaments et contrefaçon » envoyé à toutes les officines (voir ci-contre). Une documentation à remettre aux patients est également disponible.

En France, le circuit pharmaceutique n’est semble-t-il pas encore touché, mais le danger vient bien d’Internet confirme Jean Marimbert : « Ce canal court-circuite le rôle de prescripteur du médecin et le rôle d’accompagnement lors de la dispensation par le pharmacien. Le bon sens dicte de s’abstenir d’utiliser cette voie pour se procurer des médicaments. » Mais il faut informer et le rappeler inlassablement aux patients car, « pour être efficace, la lutte anticontrefaçons doit être collective », commente le directeur de l’Afssaps

* A demander par fax au Cespharm (01 56 21 35 09).

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