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Les substituts nicotiniques ont la cote
Dans son bilan 2019 consacré au tabagisme, l’Office français des drogues et des toxicomanies (OFDT) souligne la très forte augmentation des ventes de traitements d’aide à l’arrêt du tabac réalisées en pharmacie, en hausse d’un tiers par rapport à 2018. Le nombre de patients traités est ainsi estimé à près de 4,3 millions en 2019. Deux raisons expliquent cet excellent chiffre : la hausse des prix du tabac qui a sans doute découragé certains fumeurs, mais surtout le passage d’un forfait de remboursement limité à 150 € par an vers un remboursement à 65 % des prescriptions de substituts nicotiniques. Les patchs nicotiniques s’affichent en tête des ventes (49,5 % des patients traités) avec une progression de 2 points par rapport à 2018. « Cette tendance est probablement liée au fait que les fumeurs se tournent vers les professionnels de santé habilités à prescrire […]. Ces derniers sont souvent plus enclins à utiliser les patchs (délivrance de nicotine en continu) que les formes orales (plutôt liées à la gestion des envies de fumer). » Les formes orales représentent, quant à elles, un peu plus de 45 % des traitements. Bien que remboursée, la varénicline Champix perd 0,8 point, avec 3,5 % de patients traités. Les inhaleurs, en baisse également, ne concernent plus que 13 322 utilisateurs, soit 0,4 % du marché français en 2019. Le bupropion (Zyban) dégringole encore à moins de 0,2 % des personnes traitées. A noter également la très forte chute du spray buccal Nicorette, dont les ventes ont diminué de 20,6 % par rapport à 2018.
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