- Accueil ›
- Conseils ›
- Maux du quotidien ›
- Les petits maux de la grossesse
Les petits maux de la grossesse
Lors de la prise en charge d’une femme enceinte à l’officine, le pharmacien doit privilégier les mesures hygiénodiététiques. L’alternative médicamenteuse n’est envisagée que si elle est indispensable. Le risque peut être tératogène, fœtotoxique ou néonatal selon le stade de la grossesse.
En cas de reflux gastro-œsophagien, si les symptômes sont typiques et rapprochés (plus d’une fois par semaine), quel traitement proposer en première intention ?
1) La cimétidine.
2) La famotidine.
3) L’oméprazole.
Réponse vraie : 3. L’oméprazole a un effet retardé (2 à 3 jours) mais prolongé. D’après le CRAT, la famotidine peut également être utilisée. La cimétidine est déconseillée car responsable d’un faible effet antiandrogène chez l’animal.
En cas de nausées, que recommande le Centre de référence sur les agents tératogènes en première intention ?
1) La dompéridone.
2) Le métoclopramide.
3) La métopimazine.
4) La doxylamine.
Réponse vraie : 4. La doxylamine, mais hors AMM. La doxylamine est indiquée en France uniquement dans les insomnies occasionnelles. Au Canada, c’est l’antiémétique de référence chez la femme enceinte. En seconde intention, métoclopramide (liste 1), métopimazine et dompéridone (liste 2) peuvent être administrés.
La Haute Autorité de santé recommande également contre les nausées :
1) Le gingembre en gélule.
2) La stimulation du point d’acupuncture P6 (face interne de l’avant-bras, trois doigts au-dessus du poignet).
3) L’hypnose.
4) L’huile essentielle de menthe poivrée.
Réponses vraies : 1 et 2. L’aromathérapie est déconseillée chez la femme enceinte (attention aux cétones et terpènes !).
Les AINS peuvent être utilisés de façon ponctuelle quel que soit le terme de la grossesse.
1) Vrai.
2) Faux.
Réponse vraie : 2. Les AINS et l’aspirine (à dose 500 mg) sont contre-indiqués à partir du 6e mois de la grossesse. Jusqu’au 5e mois, ils sont à éviter.
En cas de rhume, il est possible de conseiller :
1) De la pseudo-éphédrine.
2) Un antihistaminique H1.
3) Ni l’un ni l’autre.
Réponse vraie : 3. On peut en revanche conseiller un lavage du nez et l’homéopathie.
OÙ TROUVER DES RENSEIGNEMENTS
• Centre de renseignements sur les agents tératogènes (CRAT) www.lecrat.org
• Centres de pharmacovigilance
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Alerte aux méningites : vérifiez le statut vaccinal des patients
- L’ordonnance d’une patiente souffrant d’une sinusite aiguë
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- Eau oxygénée boriquée au Formulaire national
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?
![[VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/salaire-ac-sans-680x320.png)
![[VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/tresorerie-olivier-avec-680x320.png)
![[VIDÉO] Antibiotiques de l’angine et de la cystite : les prescrire en toute sécurité](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/maitena-antibiotiques-avec-680x320.png)