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Maux du quotidien
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Le vote de la semaine
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Délivrez-vous encore beaucoup de substituts nicotiniques sans ordonnance ?
NON, MAIS…
Il est difficile de répondre à cette question. J’ai peu de demandes de patchs nicotiniques sans ordonnance. Ils sont majoritairement prescrits par les médecins et ce, dès l’initiation du traitement. Je respecte la prescription du médecin et délivre la marque de patch nicotinique qu’il a prescrite. De ce fait, je les achète chez mon grossiste. En revanche, les patients continuent à s’automédiquer avec les formes orales. La tendance globale sur les ventes de gommes hors ordonnance est plutôt stable. En donnant un droit de prescription des substituts nicotiniques au pharmacien, on disposerait de plus de moyens pour atteindre l’objectif de réduire fortement la consommation de tabac en France.
Philippe Dauphin, Beauchamp (Val-d’Oise)
NON
Les ventes de substituts nicotiniques proviennent essentiellement de la prescription. J’exerce dans un quartier populaire où le pouvoir d’achat n’est pas très élevé. Tant que les substituts nicotiniques n’étaient pas totalement pris en charge, les fumeurs hésitaient à franchir le pas du sevrage tabagique. Leur remboursement a indéniablement facilité l’accès à ces traitements. C’est bien pour les patients, moins bien pour la pharmacie car la baisse de marge par rapport à celle du conseil n’est pas compensée par l’augmentation des volumes prescrits. Pour cela, il faudrait que le pharmacien ait un droit de prescription comme les kinésithérapeutes et les infirmières. Mais on nous objecte un problème de conflit d’intérêts. Or cela n’en a pas posé avec la vaccination antigrippale.
Alexis Levanic, Villeurbanne (Rhône)
NON
Depuis que les substituts nicotiniques ont basculé dans l’univers du remboursable, j’en vends très peu sans ordonnance. Lorsqu’ils étaient non remboursés et achetés en automédication, leur vente était un levier de croissance malgré la concurrence des pharmacies discounters qui laminaient leurs prix. Avec le remboursement, le marché s’est assaini. Cependant, le fait que le pharmacien ne puisse pas prescrire les substituts nicotiniques est un non-sens préjudiciable à la fluidité du parcours de soins. On risque de perdre des patients qui ne feront pas la démarche d’aller voir leur médecin et qui iront plutôt acheter leur paquet de cigarettes en sortant de la pharmacie. Le pharmacien n’est-il pas le professionnel de santé le plus compétent en matière d’aide au sevrage tabagique ? Je ne comprends pas le refus d’Agnès Buzyn de nous octroyer un droit de prescription. Elle recule sur une évolution qui est inexorable.
Noëlle Davoust, Rennes (Ille-et-Vilaine)
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