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Le Dr Cohen vous répond

Publié le 5 décembre 2009
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Au vu de calculs basés sur des hypothèses les plus vraisemblables, les épidémiologistes estiment qu’il faut probablement vacciner plus de 60 % de la population pour stopper la propagation de la grippe. La vaccination de masse proposée actuellement dans les pays les plus riches a un autre objectif : limiter le nombre des victimes de complications de la grippe. Voici le raisonnement : la pandémie peut toucher un tiers de la population, soit 22 millions de Français. Si 1 % d’entre eux doivent être hospitalisés en raison notamment de « poumon grippal » et de détresse respiratoire aiguë, les capacités hospitalières seront submergées. Certains de ces patients ne seront pas soignés correctement à temps, ce qui entraînera beaucoup de décès. Pour éviter une telle catastrophe, il faut vacciner ceux qui sont le plus exposés aux complications. On sait également que les formes graves de la grippe A (H1N1) v2009 peuvent toucher n’importe qui, y compris ceux qui sont jeunes et en bonne santé. Il faut donc proposer la vaccination à l’ensemble de la population.

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