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La SFA retoque les tests de diagnostic des intolérances alimentaires
L’intérêt des tests de diagnostic des intolérances alimentaires n’est actuellement pas démontré. Le Dr Habib Chabane, qui préside le club d’immuno-allergologie biologique à la Société française d’allergologie l’a récemment dit à l’Agence de presse médicale. L’allergologue du Centre hospitalier de Saint-Denis déconseille leur pratique et souhaite avertir le grand public que « ces tests ne servent à rien ». Il travaille en effet à l’élaboration d’une synthèse sur ces tests, qu’il présentera lors du Congrès français d’allergologie à Paris à la mi avril. Ses recommandations doivent également être transmises à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé qui ne contrôle plus ce type de tests.
La direction de l’évaluation des dispositifs médicaux de l’Agence souhaite néanmoins se positionner à l’égard de « ces produits frontières sous surveillance ». L’absence de valeurs de référence, de standardisation de ces dispositifs qui bénéficient seulement d’un marquage CE sont aussi reprochés. Pour le Dr Chabane, il faut pouvoir interpréter les résultats des tests qui mesurent des taux d’IgG. Or « les données disponibles sur les liens entre l’alimentation, les IgG et les pathologies mis en évidence par les tests ne sont que parcellaires et limitées sur le plan méthodologique ». Et de dénoncer en outre le coût financier important pour le patient mais rentable pour le fabricant… Et s’il suffisait de tenir un journal alimentaire pour repérer l’aliment déclencheur de symptômes ?
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