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Hormone de croissance et analogues de la GnRH ou inhibiteurs de l’aromatase : ne pas les associer chez les jeunes

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Hormone de croissance et analogues de la GnRH ou inhibiteurs de l’aromatase : ne pas les associer chez les jeunes

Publié le 21 septembre 2016
Par Yolande Gauthier
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L’Assurance maladie a constaté des coprescriptions hors AMM chez des enfants ou des adolescents traités par hormone de croissance, en vue de retarder leur puberté sans que celle-ci ne réponde à la définition de puberté précoce.

Ces coprescriptions associent soit des inhibiteurs de l’aromatase (anastrozole/Arimidex, letrozole/Femara) indiqués dans le cancer du sein, soit des analogues de la GnRH (triptoréline/Décapeptyl, leuproréline/Enantone et Eligard) indiqués dans la puberté précoce et le cancer de la prostate.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) indique que les données de la littérature sont insuffisantes pour démontrer le bénéfice de ces associations dans ce contexte d’utilisation.

Le risque, notamment à long terme, lié à l’utilisation des inhibiteurs de l’aromatase chez l’enfant/l’adolescent n’est pas connu. 

« Des publications rapportent des cas de déformations vertébrales, de diminution du cholestérol HDL, d’augmentation de l’hémoglobine majorant potentiellement le risque de thrombose et de torsion ou rupture de kyste de l’ovaire » précise l’agence.

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Qui rappelle donc aux professionnels de santé « la nécessité de respecter les indications et conditions d’utilisation des AMM de chacun de ces médicaments ».