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Grippe, vaccin : où en sommes-nous ?

Publié le 20 février 2016
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Les virus grippaux sont épidémiques en Europe de l’Ouest. Dans la plupart des pays, les virus A (H1N1) dominent et correspondent à la souche vaccinale. En France, au contraire, les virus B dominent. Ils appartiennent majoritairement à la lignée Victoria, incluse dans le vaccin quadrivalent mais pas dans le vaccin trivalent. L’existence de ces deux lignages de virus grippaux B (Victoria et Yamagata) justifie la production d’un vaccin quadrivalent contenant ces deux souches, au lieu d’une seule dans le vaccin trivalent fourni avec le bon gratuit de vaccination.

Les imperfections du vaccin trivalent ont-elles un impact en France ? Non, selon l’Institut de veille sanitaire : pour l’instant, la grippe B touche surtout les enfants, qui ne sont pas ciblés par les recommandations vaccinales françaises (contrairement à l’Angleterre et aux Etats-Unis).

Par ailleurs, le nombre des cas graves semble nettement plus faible cet hiver que les hivers précédents, et 79 % des cas graves hospitalisés depuis novembre 2015 sont dus à des virus grippaux A.

Au comptoir, il faut continuer à donner 3 conseils importants :

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– Le vaccin antigrippal n’est pas parfait, mais il est sans danger et apporte une protection réelle contre une maladie dangereuse pour les personnes fragilisées par une maladie chronique ou par leur âge.

– La campagne de vaccination gratuite est prolongée jusqu’à la fin février.

– L’année prochaine, ne pas attendre le dernier moment pour se faire vacciner.