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Faible luminosité au travail : la solution de l’Inserm
Une étude de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) sur l’impact de différentes lumières artificielles en environnement de travail où la lumière naturelle est insuffisante pourrait avoir des applications pratiques pour certaines officines.
La lumière naturelle est indispensable à une bonne synchronisation de l’horloge biologique interne et son dérèglement peut perturber non seulement la qualité du sommeil et la vigilance, mais retentir sur la santé cardiovasculaire et mentale jusqu’à déclencher une dépression.
Pendant 9 semaines d’hiver polaire, les pièces à vivre d’une station scientifique polaire ont été éclairées alternativement par une lumière blanche standard ou une lumière blanche enrichie en longueurs d’ondes bleue. Le taux de mélatonine, le temps de sommeil, la réactivité des membres de la station ont été mesurés chaque semaine avec de meilleures performances les semaines » bleues ».
Selon Claude Gronfier, principal auteur de ce travail « à la différence d’études antérieures réalisées dans des conditions difficilement reproductibles dans la vie réelle, celle-ci est applicable à d’autres environnements comme des bureaux aveugles par exemple« . Un cas de figure rencontré parfois en officine: bureau du titulaire, préparatoires et réserves en sous-sol. Utiliser ces lumières enrichies en bleu permettrait de maintenir la santé, la productivité et la sécurité des personnels. Une aide qui pourrait s’avérer précieuse pour les pharmaciens dans la conjoncture actuelle…
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