Encore trop de fumeurs veulent arrêter seuls

Les nouveaux fumeurs sont majoritairement des fumeuses et 40 % d’entre elles pensent que cela fait maigrir ! Cette information pour le moins surprenante émane de la septième vague de l’enquête nationale Cap’Prévention menée par le laboratoire Zydus. Cependant, pour l’instant encore, le fumeur type est masculin et affiche une ancienneté tabagique de plus de 15 ans dans 58 % des cas. Lorsque la décision du sevrage tabagique est prise, le premier réflexe n’est pas forcément de faire appel au professionnel de santé. Lors de leur dernier essai, 36 % des fumeurs se sont d’ailleurs passés de ses conseils pour en finir avec la cigarette, même si pharmacien et médecin généraliste sont identifiés par 53 % des patients comme des intervenants prioritaires et de proximité pour assurer le suivi et l’accompagnement. 41 % des fumeurs déclarent d’ailleurs avoir profité de leurs conseils et d’un suivi pendant leur période de sevrage.

Les substituts raflent la mise

Parmi les aides à l’arrêt, les substituts nicotiniques arrivent en tête des thérapeutiques utilisées (45 % des cas), loin devant les médecines douces (l’homéopathie et l’acupuncture recueillent respectivement 12 % et 7 % seulement). Le potentiel de croissance est encore réel puisque plus d’un tiers des patients n’ont recours à aucune aide thérapeutique. La première tentative d’arrêt se solde souvent par un échec et n’incite pas dans 27 % des cas à persévérer : près d’un tiers seulement des patients ont fait deux ou trois tentatives, tandis que 28 % des fumeurs n’ont jamais entrepris de sevrage.

Enfin, si les fumeurs sont globalement bien informés sur les dangers du tabac, un quart se trompent en croyant être à l’abri du risque de cancer en n’inhalant pas la fumée.