Encore trop d’alcool pour les bébés

Entre 2006 et 2013, au moins 3 207 nouveau-nés ont présenté une conséquence liée à l’alcoolisation fœtale dont, pour 452 bébés, un syndrome d’alcoolisation fœtale. Les chiffres publiés par l’agence Santé publique France à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale, le 9 septembre, sont alarmants. Malgré les messages de prévention, une femme sur 10, enceinte ou mère d’un enfant de moins de 5 ans au moment de l’enquête pour le Baromètre santé 2017, déclare avoir consommé de l’alcool occasionnellement pendant la grossesse. La consommation est plus fréquente chez les femmes les plus âgées et les plus diplômées. « L’état actuel des connaissances ne permet pas de définir le seuil de consommation d’alcool en-dessous duquel il n’y aurait pas de risques pour le bébé. Le principe de précaution incite à s’abstenir de toute boisson alcoolisée pendant la grossesse », rappelle Santé publique France. Une campagne d’information d’un mois est lancée le 9 septembre, reprenant le message « zéro alcool pendant la grossesse ». Les pharmaciens peuvent s’y associer avec plusieurs outils — vidéo, affiches et brochures – disponibles via le Cespharm. Un espace réservé aux professionnels de santé et dédié au repérage et à la prise en charge des questions d’alcoolisation au cours de la grossesse est en outre mis en ligne sur alcoolinfoservice.fr. §