Du temps en rab pour le toubib

De nombreuses polémiques voient le jour à chaque fois que l’on souhaite faire entrer l’officine dans un nouveau champ de compétences. Après la vaccination – qui a été un franc succès –, la prescription de cer tains médicaments, par exemple contre les angines ou cystites, est à l’étude. Les médecins s’en insurgent, arguant du diagnostic nécessaire pour prescrire un antibiotique face à une cystite. Une femme doit-elle attendre trois jours en souffrant pour voir un médecin cinq minutes pour se voir prescrire un cachet antibiotique ? Pour certaines pathologies, le pharmacien peut sans doute relayer et délester les médecins, avec un interrogatoire court et, par exemple, s’assurer de l’absence de fièvre, d’allergie, etc. pour une meilleure prise en charge des patients. Tout ceci doit être encadré, mais je suis convaincu que cela peut libérer du temps pour les médecins.

Arnaud, préparateur à Nice (06)

Porphyre répond

100 % d’accord ! Les pharmaciens n’ont aucune envie de jouer aux apprentis docteurs mais de mieux prendre en charge les patients. Quant aux préparateurs, ils ne seront pas concernés par cette mesure…