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- Donner les codes aux patients
L’enquête réalisée par BVA pour l’Association Prévention routière et le laboratoire MSD nous apprend que 27 % des conducteurs diabétiques ont déjà ressenti un symptôme d’hypoglycémie au volant et que moins d’un sur deux a été averti des risques que pouvait avoir le diabète sur sa conduite. Ce sondage, réalisé auprès de 1 000 conducteurs français et 200 diabétiques de type 2 (soit 236 diabétiques au total), ambitionne de promouvoir des conseils pour préserver l’autonomie et la sécurité des diabétiques sur la route.
Avec environ 3 millions de malades, le risque n’est pas négligeable. 40 % des automobilistes diabétiques déclarent ne pas modifier leur conduite en raison de leur diabète. Le champ à explorer à l’occasion de la Journée mondiale du diabète le 14 novembre prochain est donc vaste, d’autant que 42 % s’estiment mal informés. Quand ils l’ont été, c’est principalement par leur médecin (35 %), puis par leur pharmacien (12 %). Quand ils ont ressenti les symptômes de l’hypoglycémie en situation de conduite, 43 % n’en n’ont pas parlé. S’ils l’ont fait, c’est d’abord à leur médecin (pour 37 % d’entre eux) puis à leur entourage (20 %), amis ou collègues (9 %), un opticien (8 %) et seulement dans 7 % des cas au pharmacien.
Lors de la dispensation aux diabétiques, l’équipe peut expliquer les symptômes de l’hypoglycémie, préconiser d’avoir sur soi de quoi se resucrer, de se tester avant le départ, d’avoir son lecteur de glycémie avec soi, de faire un contrôle toutes les 2 heures ou au moindre doute, et d’éviter de faire une insuline rapide juste avant le départ. Rappeler la nécessité de faire contrôler sa vision une fois par an ainsi que sa fonction cardiovasculaire. Et informer sur la réglementation relative à l’aptitude à la conduite, que 74 % des diabétiques ignorent. Il est en effet nécessaire de déclarer son diabète auprès de la préfecture et de passer une visite médicale avec un médecin agréé.
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