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Deux campagnes pour « dénormaliser » le tabagisme
Chaque année en France, l’équivalent d’une ville de 60 000 habitants part en fumée à cause du tabac. » C’est le slogan de la campagne lancée mardi dernier par le Comité national contre le tabagisme (CNCT) en amont de la Journée mondiale sans tabac de l’OMS qui aura lieu, comme tous les ans, le 31 mai. A travers l’image d’une ville dont les immeubles sont figurés par des cigarettes se consumant, le but du CNCT est de faire prendre conscience de l’ampleur des conséquences de la consommation de tabac. Le Comité rappelle que le tabagisme est « la première cause de mortalité prématurée évitable » en France. Il ferait « autant de morts que l’alcool, les suicides, les drogues illicites, les accidents de la route et le sida réunis ».
Afin de permettre au grand public de mesurer l’ampleur du phénomène et de rendre le chiffre plus parlant, le CNCT précise que « 60 000 morts par an, cela équivaut au crash d’un avion de 300 passagers tous les deux jours ».
Des outils via le Cespharm
Le visuel de la campagne est relayé par la presse, des bannières Internet, des cartes postales distribuées dans certains bars et restaurants et une campagne d’affichage dans les grandes villes, notamment dans les gares parisiennes jusqu’au 2 juin puis dans le métro du 2 au 15 juin.
Les pharmaciens peuvent se procurer des affiches et des brochures, sans limite de temps, sur le site Internet du Cespharm (www.cespharm.fr).
Quant à la Journée mondiale sans tabac 2010 organisée par l’OMS, elle cible plus particulièrement les femmes, chez qui la mortalité par cancer bronchique a été multipliée par quatre en quinze ans alors que celle des hommes (35-44 ans) a diminué de moitié en dix ans.
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