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- Des généralistes trop peu formés
Face à la douleur d’un enfant, seul un généraliste sur dix déclare utiliser les outils spécifiques d’évaluation et, qui plus est, rarement ! Dans un contexte où la démographie médicale mène de plus en plus fréquemment les enfants en premier recours chez le médecin généraliste plutôt que chez le pédiatre, une enquête menée par l’hôpital Armand-Trousseau (Paris) conclut que le premier ne serait pas suffisamment formé à leur prise en charge. Cette enquête déclarative a été menée auprès de 48 généralistes de Saône-et-Loire auscultant en moyenne 5 enfants par jour. 90 % d’entre eux affirment prescrire une crème à la lidocaïne et à la prilocaïne dans le cadre d’une vaccination. Or celle-ci ne serait demandée par les parents que dans 23 % des cas et les dernières recommandations en la matière préconisent une utilisation « à la demande » dans le cadre de vaccinations occasionnelles. Ces médecins indiquent par ailleurs pour plus des trois quarts prescrire des suppositoires de paracétamol alors qu’ils ne sont pas recommandés par l’ANSM. Enfin, seuls 28 % connaissent une méthode non pharmacologique contre la douleur (telle que l’effet de la succion accompagnée ou non de l’ingestion d’une solution sucrée). Les généralistes semblent plutôt conscients de ce manque puisqu’ils sont 40 % à juger leur formation insuffisante et 80 % à se déclarer intéressés par une formation.
Les Journées nationales « Douleur de l’enfant, quelles réponses ? »*, organisées du 5 au 7 décembre par l’association Pédiadol, sont justement une occasion pour les professionnels de santé de se former sur le sujet.
* Programme et inscription en ligne sur le site www.sparadrap.org
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