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Dermocosmétique, un marché à cultiver

Publié le 28 avril 2007
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Vingt-neuf marques, 40 % de ses linéaires, 30 % de son chiffre d’affaires… La dermocosmétique, c’est très important pour Claire Deséricourt, installée à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Son offre va jusqu’aux marchés de niche, des cosmétiques techniques aux produits bio, précisait-t-elle lors d’un débat organisé par Pharmacien Manager. Il est clair qu’elle fait partie des « performants », l’une des quatre typologies de pharmacies identifiées par Gallileo Business Consulting lors d’une récente étude menée auprès de quelque 300 titulaires.

En France, les « performants » (14 % des points de vente) font 34 154 euros au m2. Les autres se partagent entre les « mégastores » (26 % des points de vente, 42 % du CA, 16 991 euros au m2) et les « ministores » (38 % en nombre pour 24 % du CA, 17 078 euros au m2). Les « traditionnels » (15 % pour un CA moyen au m2 de 8 505 euros) réalisent le moins de dermocosmétique. Jean-Pierre Folco, titulaire à Fontaine (Isère), en fait partie. « Je dispose de deux marques, expliquait-il. Je préfère miser sur le coeur de métier, le médicament et l’ordonnance pour fidéliser ma clientèle. »

Toutes les officines ne sont pas, selon lui, logées à la même enseigne : « Il faut aussi prendre en compte l’environnement de sa pharmacie. » L’étude le confirme : un point de vente ne peut se développer que s’il dispose d’un potentiel dans sa zone de chalandise. Mais c’est loin d’être suffisant. Le titulaire doit aussi s’engager résolument dans l’activité par le choix des produits, l’animation des rayons, le conseil. Et avoir un partenariat actif avec les laboratoires pour décider des actions commerciales à mettre en place.

Développer ce marché repose aussi sur un état d’esprit : la volonté de faire évoluer son métier du médical, au sens strict du terme, vers le bien-être.

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