Maux du quotidien Réservé aux abonnés

Débrancher pour se reposer

Publié le 23 mars 2013
Par Isabelle Guardiola
Mettre en favori

Plus d’un Français sur deux n’est pas satisfait de son sommeil.?L’enquête 2013 « Sommeil et environnement »*, réalisée par l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) auprès d’un échantillon de 1 008 personnes de 18 ans et plus, pointe les ennemis majeurs du repos : le bruit, la température et la lumière. Elle relève que les trois quarts de la population sont gênés par au moins un de ces facteurs. En ligne de mire de l’INSV, les appareils électroniques, « objets vivant la nuit » : 42 % des Français dorment avec leur téléphone portable en veille, et ce particulièrement chez les moins de 34 ans, 64 % d’entre eux déclarant d’ailleurs être réveillés par la sonnerie et lire leurs messages au cours de la nuit.

Sept heures par nuit pour récupérer

« Même en plein sommeil, l’oreille continue d’écouter, le cerveau d’analyser et le corps de réagir », prévient le Dr Joëlle Adrien directrice de recherches à l’INSERM qui parle de « fragmentation du sommeil ». L’étude révèle en outre que 30 % des personnes dorment en moyenne moins de six heures par nuit, soit en deçà du seuil récupérateur, sept heures étant la bonne moyenne selon l’INVS, qui estime par ailleurs que l’on ne dort « jamais trop ».

Ce seuil de six heures impropre à une bonne récupération marque également l’augmentation du risque de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires, d’obésité, de troubles anxiodépressifs et d’accidents liés à une baisse de la vigilance.

* http://bit.ly/UOMKZg

Publicité