Contraception : les DIU ont la cote

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Contraception : les DIU ont la cote

Publié le 27 septembre 2022
Par Yolande Gauthier
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Les habitudes en matière de contraception féminine évoluent, comme le montrent les données qui viennent d’être publiées par le Groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE.

Le désamour pour la contraception orale oestroprogestative se confirme, avec un recul cumulé d’environ 36 % entre 2011 et 2021. Les pilules associant lévonorgestrel et éthinylestradiol à 20 µg sont aujourd’hui les plus prescrites. En parallèle, les pilules uniquement progestatives ont vu leurs ventes doubler en l’espace de 10 ans.

L’utilisation des anneaux vaginaux imprégnés à l’étonogestrel et l’éthinylestradiol a quant à elle diminué de moitié, de même que celle des patchs contraceptifs. L’implant sous-cutané à l’étonogestrel a été moins posé pendant la période épidémique de mars 2020 à avril 2021, mais est revenu à un niveau stable depuis.
Ceux qui tirent leur épingle du jeu sont les dispositifs intra-utérins (DIU) au cuivre, dont l’utilisation est en hausse d’environ 80 % en 2021, par rapport à 2011. A contrario, celle des DIU au lévonorgestrel a peu évolué en 10 ans.

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