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Contraceptifs : des médecins défendent les pharmaciens
Position rétrograde », « irresponsabilité de la part de l’Ordre des médecins »… Le communiqué de presse diffusé le 3 juin par six associations défendant l’accès à la contraception* ne mâche pas ses mots. Et s’oppose à la réaction de l’Ordre des médecins qui, dès la parution, le 1er juin dernier, de la liste des contraceptifs oraux que les pharmaciens ont le droit de renouveler (voir Le Moniteur n° 2834), invitait les prescripteurs à indiquer sur l’ordonnance, dès qu’ils l’estimeront nécessaire, la mention « non renouvelable » afin de pallier « les risques que le renouvellement d’une prescription de contraceptifs oraux, sans consultation clinique, pourrait faire courir aux femmes ».
Ce que des médecins et gynécologues réfutent. « Nous avons suffisamment de recul pour établir que les risques de la contraception orale sont en général liés à des antécédents dépistés lors d’un entretien antérieur avec le médecin, note le Dr Philippe Lefebvre, président de l’Association régionale d’orthogénie du Nord-Pas-de-Calais. Si une patiente a déjà obtenu une ordonnance et n’a pas eu de problème, le renouvellement ne présente pas de dangerosité. »
Faciliter l’accès à la contraception
Pour ces associations, faciliter l’accès à la contraception est indispensable, notamment dans un contexte de baisse de la démographie médicale et de difficultés économiques et sociales. « En fait, la réaction de l’Ordre des médecins s’inscrit dans la protection d’une profession », conclut Philippe Lefebvre.
* Association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception, Mouvement français pour le planning familial, Coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception, Association française pour la contraception, Collège des gynécologues médicaux du Nord et Association régionale d’orthogénie du Nord-Pas-de-Calais.
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