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Conseils aux voyageurs : du bon usage des antimoustiques
Période estivale oblige, nous vous proposons un rendez-vous journalier autour des recommandations sanitaires pour les voyageurs. Aujourd’hui, focus sur le bon usage des produits contre ces insectes qui font bzzz : les répulsifs antimoustiques.
En plus d’être responsables de fortes nuisances, les moustiques sont les vecteurs potentiels de nombreux virus et parasites (Zika, Plasmodium, filaires, etc.). Une des principales préoccupations des voyageurs est donc la protection contre les piqûres de ces redoutables insectes. Pour cela, outre le port de vêtements couvrants, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande l’utilisation d’un répulsif cutané, à condition de respecter les règles de bonne utilisation. Dans son dernier rapport le Haut Conseil préconise de :
– respecter les restrictions d’usage (notamment l’âge minimal) et les conditions d’application notamment de n’appliquer sur la peau que les produits prévus à cet effet, ne pas pulvériser un spray dans une pièce fermée, à côté d’aliments ou d’une flamme ;
– préférer les présentations en crème ou en lotion, l’application d’un spray étant moins aisée ;
– s’ils ont utilisés, ne pas appliquer les sprays directement sur la peau (risque d’inhalation) mais les appliquer d’abord sur les mains, puis sur la peau ;
– ne prévoir une application que sur la peau exposée, sauf au niveau des chevilles où les répulsifs peuvent être mis sous les chaussettes ;
– ne pas appliquer sur une peau lésée, blessée ou irritée, près des yeux ou de la bouche ;
– ne pas appliquer sur les mains ou le visage des enfants ;
– ne pas appliquer sur les mains ou les seins d’une femme allaitante ;
– appliquer en premier la crème solaire, 20 à 30 minutes avant d’utiliser l’antimoustique, pour conserver l’efficacité du répulsif ;
– renouveler l’application du répulsif (dans la limite du nombre maximal d’applications quotidiennes recommandées) après la baignade ;
– laver la peau qui a été en contact avec le répulsif à l’eau et au savon quand il n’y a plus de risque de piqûre ;
– stocker les répulsifs dans un lieu inaccessible aux enfants.
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