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Climatisation : Attention au syndrome de l’« immeuble malade » !

Publié le 5 juillet 2003
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En cette saison caniculaire, les systèmes de climatisation permettent de travailler dans de bonnes conditions avec des bénéfices sur la santé désormais reconnus. En effet, les filtres diminuent la concentration de poussières, de polluants et de particules allergéniques. Par ailleurs, l’ambiance thermohygrométrique ne permet pas aux acariens de se développer et le renouvellement permanent de l’air assure une épuration des contaminants microbiens.

Un environnement idéal, donc, « à condition d’entretenir régulièrement les installations pour garantir une qualité de l’air optimale », précise le Dr Fabien Squinazi, directeur du Laboratoire d’hygiène de la ville de Paris. « Tout dysfonctionnement peut avoir de réelles répercussions sur l’organisme. » Les filtres et les humidificateurs mal entretenus représentent en effet une source potentielle de contamination bactérienne et fongique.

Le travail dans une ambiance climatisée peut aussi entraîner un ensemble de symptômes, regroupés sous le terme de « sick building syndrome ». Mis en évidence à travers une étude réalisée par la Médecine du travail de l’Ouest Parisien et le Laboratoire d’hygiène de la ville de Paris, ils se manifestent par une irritation des yeux, du nez, de la gorge, des maux de tête, un manque de concentration… Un syndrome des temps modernes qui affecte préférentiellement les femmes et les salariés les plus jeunes (entre 20 et 30 ans). Si son origine n’est pas clairement définie (biologique, psychologique, chimique…), il peut cependant constituer un motif d’arrêt de travail. Plus que jamais, la maintenance régulière des appareils se justifie.

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