Cigarette électronique : pour l’Académie de médecine « il ne faut pas se tromper d’ennemi ! »

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Cigarette électronique : pour l’Académie de médecine « il ne faut pas se tromper d’ennemi ! »

Publié le 13 décembre 2019
Par Laura Quéré
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Dans son communiqué du 11 décembre, l’Académie nationale de médecine a souhaité revenir sur les récentes polémiques ayant entaché la confiance en la cigarette électronique. Elle s’inquiète des potentielles répercussions de cette nouvelle mauvaise réputation liée à l’épidémie de pathologies pulmonaires ayant touchée des milliers de vapoteurs aux Etats-Unis. « Cette crise de confiance pourrait causer la mort de milliers de fumeurs alors que le tabac tue la moitié de ses fidèles consommateurs », écrit-elle.

L’Académie rappelle sa position de 2015 sur les avantages de la « vaporette »  par rapport au tabac en insistant sur la nécessité de garantir la sûreté des produits et d’en interdire la vente aux mineurs. Des mesures de précaution qui ont bien été mises en place en France. Aux Etats-Unis, les cas de toxicité étaient finalement liés à un détournement d’usage avec ajout de substances toxiques. « Ne pas confondre le contenant nocif avec la toxicité du contenu » explique alors l’Académie.

Pour elle, il faut donc rassurer les Français souhaitant arrêter de fumer par ce moyen et les encourager à le faire. La Haute Autorité de santé (HAS) ayant par ailleurs considéré qu’il s’agissait bien d’un outil d’aide pour l’arrêt au tabac ou pour réduire sa consommation. D’après le baromètre de Santé publique France de 2017,  il avait été estimé qu’au moins 700 000 Français avaient arrêté de fumer grâce à la cigarette électronique. 

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