Chikungunya : un premier cas autochtone enregistré en Île-de-France

La personne a probablement été infectée en Ile-de-France, après avoir été piquée par un moustique tigre, dont la présence en métropole ne cesse de croître depuis près de vingt ans, facilitée par le réchauffement climatique. Depuis le début de la surveillance renforcée des maladies liées aux moustiques tigres, initiée début mai, neuf cas importés de chikungunya ont également été recensés en France métropolitaine, précise SpF.

En juillet, premier cas autochtone de dengue

En outre, un premier cas autochtone de dengue a été signalé début juillet dans le sud de la France. À un mois des Jeux olympiques de Paris, l’agence sanitaire a souligné l’importance de surveiller les arboviroses (chikungunya, dengue, Zika) parmi les divers enjeux de santé publique liés à l’événement sportif.

Rassemblement de population et changement climatique

Fin juin, la Commission européenne a autorisé le premier vaccin contre le chikungunya, nommé Ixchiq et développé par le laboratoire Valneva Autriche. Les cas de dengue et d’autres maladies transmises par les moustiques sont en nette augmentation en Europe, un phénomène aggravé par le changement climatique qui favorise la propagation de moustiques invasifs dans des régions jusque-là épargnées, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Actuellement, il n’existe pas de traitement contre le chikungunya, une maladie qui se traduit par de fortes douleurs articulaires, d’où son nom signifiant « maladie de l’homme courbé » en kimakonde, une langue parlée en Tanzanie et au Mozambique. Cette infection peut provoquer une forte fièvre et des atteintes articulaires souvent invalidantes.