Camion-pharmacie

Discuter avec ses lecteurs, c’est souvent bon pour les idées. Les idées sont-elles toujours bonnes, ça c’est une autre histoire. A vous d’en juger. Dernière en date, le 19 novembre dernier, lors d’une discussion à bâtons rompus avec des adjoints sur les déserts médicaux, l’exercice en milieu rural et le nombre de kilomètres importants que doivent parfois effectuer les habitants de nos campagnes pour rallier une pharmacie, en particulier les jours de garde. Sans entraide ni solidarité, la difficulté peut vite être insurmontable en l’absence de tout moyen de locomotion.

Pour ces personnes isolées et souvent âgées, nous avons donc imaginé ou plutôt déliré sur l’idée d’une pharmacie qui viendrait à elles. Façon « camion de l’épicier » – je sais, la comparaison va vous énerver. Ou du charcutier si vous préférez, qui klaxonne, soulève son hayon latéral, propose sa marchandise et un peu de chaleur humaine. Il suffirait donc de remplacer les saucisses ou les paquets de lessive par un stock bien ajusté de médicaments, la balance par un lecteur de cartes Vitale relié à un ordinateur et faire du camion du pharmacien la nouvelle ambulance des lieux reculés. Mieux qu’un site Internet de vente en ligne de médicaments ?