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Biologie médicale : confiance et méconnaissance des Français
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Les Français méconnaissent la profession de biologiste médical, révèle une enquête IFOP pour Roche Diagnostics France dont les résultats ont été diffusés ce mardi 10 mars.
« Le terme de biologiste est spontanément peu connu et rarement utilisé pour désigner la personne qui effectue ou qui est responsable des analyses. D’ailleurs, son rôle, ses compétences et ses diplômes sont sous-évalués », indique Christina Bienenfeld, directrice d’IFOP Santé France.
Les patients ne connaissent pas le métier de biologiste médical car ils ont peu de contacts directs avec lui, considérant qu’il reste confiné dans son bureau à signer les résultats des analyses biologiques. Selon le public, il noue peu de contacts avec les autres professionnels de santé. Près des deux tiers des personnes interrogées évaluent son niveau d’études à moins de bac + 5, alors qu’il est de bac + 6 à 9.
Autre point négatif, seulement 8 % des patients choisissent un laboratoire en particulier pour la qualité du conseil et les explications fournies. « Ils estiment avoir besoin d’assistance pour l’interprétation des résultats », indique la responsable d’IFOP Santé. Par ailleurs, le temps d’attente, l’hygiène et la confidentialité sont des critères qui peuvent pâtir à la fréquentation d’un laboratoire d’analyses.
Le choix d’un laboratoire s’effectue d’abord pour des questions de praticité, de confiance et de continuité dans l’historique des analyses. Huit Français sur dix ont un laboratoire d’analyses attitré.
Les trois quarts des sondés estiment que l’intervention du biologiste est importante dans le diagnostic médical. Différentes études récentes montrent en effet que 60 à 70 % des décisions médicales sont fondées sur le résultat d’un test de diagnostic biologique in vitro.
L’enquête montre que la population accorde une confiance importante (97 % des réponses) dans les résultats de leurs analyses biologiques pratiquées en laboratoire. Un taux qui devrait se maintenir, voire encore augmenter, compte tenu de l’obligation d’accréditation des laboratoires d’analyse à partir de 2016.
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