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Avez-vous désormais des demandes fréquentes de masques FFP2 ?
OUI MAIS
Brigitte Cardonnet, titulaire à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) d’une officine de quartier sans salarié. Groupement : D2P La Cerp ; syndicat : aucun.
Beaucoup de clients m’en ont réclamés en janvier quand le variant Omicron a commencé à être très répandu. Ils ont acheté des masques FFP2 pour être plus tranquilles et se protéger contre le risque de contagion très élevé de ce virus. Le pic des demandes a coïncidé avec la période où l’on ne connaissait pas la dangerosité réelle du virus. Je vendais alors 10 à 15 boîtes de masques FFP2 par semaine. Mais une fois que l’on a su qu’il n’était pas si dangereux que cela, les demandes ont fortement chuté. Aujourd’hui, je ne vends plus qu’une boîte par semaine. Les motifs d’achat sont en rapport avec la volonté de protéger un proche fragile ou de prendre des précautions supplémentaires si l’acheteur doit se rendre à l’hôpital. Le masque FFP2 est difficile à supporter et plus cher que le masque chirurgical. Les clients sont logiquement revenus à ce dernier modèle.
NON
Hervé Burtin, titulaire en milieu semi-rural à Fleury-la-Vallée (Yonne). Il emploie 2 salariés. Groupement : Alphega Pharmacie ; syndicat : USPO.
Même au moment du pic épidémique, je n’ai jamais subi un afflux de demandes. Elles ont toujours été régulières dans le temps, de l’ordre de trois à quatre boîtes par semaine, y compris sur la période critique de janvier. La demande est très fluctuante en raison de la versatilité des gens. C’est compliqué à gérer au niveau des commandes. Des clients se précipitaient pour acheter des masques FFP2, je les commandais, la livraison arrivait sous 3 à 4 jours, mais dans l’intervalle ils revenaient sur leur décision d’achat. C’est ainsi, alors que la pharmacie a toujours été sur tous les fronts pendant cette crise sanitaire et a tout fait pour répondre à toutes les demandes.
OUI MAIS
Alexandre Bonnuit, titulaire en centre-ville de Rambouillet (Yvelines), emploie 4 salariés dont 1 adjoint. Groupement : Leadersanté ; syndicat : aucun.
Les clients se sont précipités sur les masques FFP2 dès la fin décembre quand ils ont appris qu’ils étaient plus adaptés au variant Omicron. Durant les deux premières semaines de janvier, mes ventes ont triplé (entre 40 et 50 boîtes de 20 unités par jour). Dans 95 % des cas, les demandes étaient faites sans ordonnance et en dehors de toute prise en charge par l’Assurance maladie. Après cela, elles se sont vite effondrées pour retrouver un niveau légèrement supérieur (une dizaine de boîtes par jour) à ce qu’il était avant l’arrivée d’Omicron. Les gens sont très vite informés des données sanitaires. Il est également étonnant de voir comment les prix d’achat de ces masques (mais aussi des autotests et des tests antigéniques) suivent étroitement la courbe épidémique.
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