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Au cours de la grossesse, faut-il préférer l’utilisation des formes orales des traitements nicotiniques de substitution aux formes transdermiques ?

Publié le 27 mai 2023
Par Alexandra Blanc
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En France, près de 18 % des femmes enceintes fument toujours au troisième trimestre de leur grossesse. Le tabagisme chez la future mère expose à de nombreux risques : grossesse extra-utérine, fausse couche, prééclampsie, hématome rétroplacentaire, mort fœtale in utero, prématurité, faible poids à la naissance. L’arrêt du tabac, à tout moment au cours de la grossesse, est bénéfique et ce d’autant plus que l’abstinence est précoce. Toutes les formes de substitut nicotinique sont utilisables, orales (gomme, pastilles ou comprimés) ou transdermiques (patchs). Le dosage proposé est évalué, comme dans la population générale, en fonction de la consommation de cigarettes et adapté en fonction des symptômes ressentis. Le Collège des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) conseille d’utiliser en première intention des formes à apport de nicotine séquentiel, comme les formes orales ou les patchs à retirer la nuit, évitant ainsi une possible accumulation de la nicotine dans le liquide amniotique. Cette substitution est de préférence commencée et évaluée dans le cadre d’une consultation spécialisée. Les traitements de substitution sont pris en charge par l’Assurance maladie sur prescription. Les professionnels autorisés à prescrire sont des médecins et des sages-femmes, les médecins du travail, les chirurgiens-dentistes, les infirmiers et les masseurs-kinésithérapeutes.

  • Sources : « La prise en charge du sevrage tabagique », espace « Sage-femme », Assurance maladie ; Tabac info service ; Centre de référence sur les agents tératogènes, lecrat.fr ; « Prise en charge de l’arrêt du tabac pendant la grossesse », Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), décembre 2010.

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