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Attention aux peluches de nombril !

Publié le 21 décembre 2002
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La très sérieuse université de Harvard se laisse parfois aller. Elle est, comme nous l’apprend le site MedHermes, à l’origine des « Ignobel », le pendant comique des Nobel. Ainsi, en médecine, le prix va à un Américain auteur d’une étude sur les testicules de… sculptures grecques. Mais le plus croquignolet est sans conteste cette année le prix de la Recherche interdisciplinaire, attribué à un Australien pour ses travaux sur les « bellybutton lints ». Pour les francophones, il s’agit en fait des petites peluches de tissus qui s’accumulent dans le… nombril. Grâce à près de 5 000 questionnaires, ce chercheur a pu établir la prévalence du fléau (autour de 66 %) et déterminer les facteurs aggravants : sexe masculin, âge croissant, concavité du nombril, présence de poils (notamment entre le pubis et le nombril) et l’utilisation d’une machine à laver avec chargement par le dessus (plus « pelucheuse » semble-t-il). Bref, une grande avancée pour la science.

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