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Alzheimer : l’infirmière est de la famille

Publié le 6 octobre 2001
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Cinq à six heures. C’est souvent le temps passé chaque jour par un aidant auprès de son malade Alzheimer. Or pour 76 % d’entre eux, au-delà de deux heures, un facteur de saturation s’instaure. Résultats de l’étude Pixel pour Novartis, ces chiffres montrent la place de la famille, indispensable, auprès des malades Alzheimer, d’autant que les deux tiers de ces patients vivent chez eux.

Les aidants, des femmes dans deux cas sur trois, sont soit un conjoint (48 %), soit un enfant (43 %). De fait, 41 % des conjoints et 28 % des enfants n’ont plus de temps libre, 29 % des premiers et 23 % des seconds ont dû réaménager leur temps de travail. Sans compter leur consommation de médicaments (somnifères, tranquillisants), témoin de leurs difficultés. Pour y faire face, les aidants réclament essentiellement de l’aide dans la journée.

Quant aux Français, même si plus de la moitié sous-estiment le nombre de malades atteints de la maladie d’Alzheimer, ils semblent largement conscients (96 %) des « répercussions importantes » sur le quotidien des aidants, comme le montre une enquête Ipsos pour Janssen-Cilag.

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