Maux du quotidien Réservé aux abonnés

Actes manqués

Publié le 1 septembre 2001
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Ils poussent notre porte

Ils s’expriment avec leurs mots et leurs maux

Ils sont pourtant différents, mais les mêmes phrases reviennent

J’allume le lecteur, SESAM accroche-toi

Le direct : « Allez, bon je vous la sors »

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Le timide : « Elle est toute neuve, et n’a jamais servi » (le pauvre homme)

Le mutant : « Docteur (on nous appelle souvent ainsi) c’est normal, j’en ai deux ? »

Le présomptueux : « Arrêtez, cher Monsieur, j’arrive de chez le toubib, elle a remarquablement fonctionné » (sic)

Le malchanceux : « Je ne l’ai plus sur moi, on a dû la renvoyer pour remise en état »

L’imprudent : « Désolé, ma femme a dû encore la laisser au fond de son sac »

Enfin, l’inconscient : « Super ! Il paraît qu’à la rentrée, ma femme aura la même » (l’horreur !!!)

Comme disait Freud, l’important n’est pas le rêve mais son interprétation psychanalytique.

Alors, quand il tourne au cauchemar…