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A chaque situation, son masque ?
Chirurgical, FFP2, sanitaire, alternatif, grand public, en tissu… Les termes employés pour désigner les masques peuvent laisser bouche bée. Quelques pistes pour s’y retrouver.
Deux grandes catégories de masques peuvent être distinguées : les masques sanitaires et les masques non sanitaires. Les premiers sont, jusqu’à nouvel ordre, « d’abord pour les soignants et pour tous ceux qui contribuent aux soins, c’est la priorité que nous voulons garantir dans la durée, a rappelé Edouard Philippe, Premier ministre, lors de son intervention du 19 avril. Ensuite, pour les malades, nous allons voir dans quelle mesure nous pouvons étendre la distribution des masques chirurgicaux à cette catégorie de population. » Et pour les autres, les masques non sanitaires (dits aussi grand public) paraissent, après étude et certification, « être à même de garantir la sécurité sanitaire de ceux qui en disposent ».
L’utilisation de ces masques en tissu peut ainsi répondre aux besoins des personnes saines non directement exposées, mais elle ne se substitue en aucun cas à l’application systématique des gestes « barrière », qui restent essentiels, et aux règles de distanciation sociale, toujours en vigueur. L’avantage de ces masques est d’être, pour la plupart d’entre eux, lavables une vingtaine de fois. Leur réutilisation doit respecter le protocole d’entretien de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) : lavage en machine avec une lessive adaptée au tissu comprenant un plateau de 30 minutes au minimum à 60 °C, séchage mécanique rapide (pour tuer les spores), puis repassage à 120-130 °C pour éliminer tous les micro-organismes et resserrer les mailles du masque.
Contrôler la bonne mise en place du masque
Lors du port, le masque doit recouvrir le nez, la bouche et le menton. Il est toujours porté sur une peau nue, sans cheveux ni barbe. Pour contrôler son étanchéité, vérifier l’absence de jet d’air dans les yeux lors d’une expiration forte. Le masque est à changer lorsqu’il est souillé ou humidifié. Il ne doit pas être mis en position d’attente sur le front ou sous le menton pendant ou après son utilisation. Le lavage des mains est indispensable avant de mettre le masque, après l’avoir touché au cours du port, avant et après l’avoir retiré. Le retrait s’effectue par l’arrière, sans jamais toucher la partie avant. Le masque est immédiatement placé dans un contenant spécifique (sac plastique fermé) jusqu’au lavage.
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