9 % des conducteurs s’endorment au volant

Sommeil et transports. C’était le thème de la 14^e Journée du sommeil, le 28 mars dernier. C’est aussi celui d’une enquête* révélée à cette occasion par l’Institut national du sommeil et de la vigilance. Ses résultats montrent que 17 % des conducteurs sont sujets à des somnolences au volant. Il s’agit en particulier des jeunes âgés de 18 à 24 ans, des petits dormeurs (nuits de moins de 6 heures) et des adeptes réguliers de la sieste (plus de 3 fois par semaine).

Plus grave encore, 9 % des conducteurs, surtout des hommes, déclarent s’être déjà endormis au moins une fois au volant au cours des 12 derniers mois. Cet état intervient principalement lors d’une conduite sur de grands axes routiers et davantage le matin entre 6 h et 12 h. Selon les conducteurs, les principales causes en sont le manque de sommeil la nuit précédente (34 %) ou le travail en horaires décalés (20 %).

Recours privilégié aux médicaments

De manière plus générale, plus du tiers des personnes interrogées affirment qu’elles présentent des troubles du sommeil. Il s’agit surtout d’insomnie (19 %), d’interruptions de cycle du sommeil (16 %) ou du syndrome des jambes sans repos (7 %). Seulement un tiers des personnes qui dorment mal reçoivent un traitement. Celui-ci reste en majorité médicamenteux (82 %).

* Menée en décembre 2013 auprès de 1 032 personnes actives de 18 ans et plus.