Relevé du prix des laits spécialisés bébés

L’officine a perdu le marché de la diététique infantile mais garde pied sur les laits spéciaux. Les jeunes mamans reviennent régulièrement chercher en officine conseils, sécurité et produits pharmaceutiques pour leur progéniture. Les pharmaciens se soucient visiblement de pratiquer une bonne politique de prix pour maintenir cette clientèle. Telle est la ligne de force qui ressort de ce relevé de prix. Le relevé converge dans ce sens. Tout d’abord, les écarts entre prix maxi et prix mini sont relativement faibles, alors que les prix moyens des laits spéciaux se situent à un niveau de prix où d’ordinaire le rapport des extrêmes est plus élevé.

Ensuite, la fourchette regroupant 50 % des pharmacies pratiquant un prix moyen n’est que de quelques francs dans tous les cas. Enfin, les pharmaciens portent les stigmates de la guerre des prix avec la grande distribution (pour conserver ce marché, certains d’entre eux n’hésitent pas à vendre les laits non spéciaux à prix coûtant). Ils ne poussent pas à la hausse mais ne s’embarrassent pas non plus pour fixer leurs prix. Lorsque l’on rapproche le prix médian au prix d’achat pharmacien pour chacun des laits sélectionnés, on s’aperçoit que le pharmacien applique le coefficient multiplicateur consacré par l’usage, soit 1,20.