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Quelle attitude doit avoir l’équipe officinale face à l’utilisation des jus végétaux comme substitut de lait infantile ?

Publié le 8 juillet 2011
Par Sylviane Le Craz
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Les pharmaciens et les préparateurs doivent expliquer aux parents que les jus végétaux (amande, châtaigne, riz…), qualifiés de « lait », ne sont pas adaptés pour l’alimentation des enfants jusqu’à trois ans, malgré certaines allégations qui les conseillent dès 1 mois. Ces jus sont pauvres en protéines, en calories (peu de sucre et peu de graisse) et dépourvus de calcium. Ils sont responsables de carences allant jusqu’au rachitisme. Les effets à moyen et long terme sont également à prendre en compte telle une masse osseuse réduite.

Trois profils de parents sont à discerner : les parents végétaliens ; les parents qui ont une peur alimentaire vis-à-vis du lait autre que le lait maternel et les parents dont l’enfant est atteint de troubles digestifs comme des coliques, un reflux gastro-œsophagien persistant, une allergie aux protéines de lait de vache, et qui, faute de réponse médicale satisfaisante, recherchent une solution « naturelle ».

A ces parents, et notamment ceux du dernier profil, il est important de rappeler qu’en dehors de l’allaitement, les préparations pour nourrissons (0 – 6 mois) et les laits de suite (6 mois – 1 an) sont adaptés aux besoins nutritionnels des enfants jusqu’à un an. Le lait de croissance répond aux besoins des enfants au-delà de 1 an et jusqu’à 3 ans. A défaut, le lait de vache entier avec un apport en fer suffisant (viande rouge, légumineuses…) peut convenir à l’enfant.

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