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- Quel est l’intérêt d’un apport de 72 mg par jour de proanthocyanidine A, antioxydant extrait de la canneberge ?
Quel est l’intérêt d’un apport de 72 mg par jour de proanthocyanidine A, antioxydant extrait de la canneberge ?
La canneberge américaine (Vaccinium macrocarpon) renferme des substances antioxydantes, les proanthocyanidines de type A (PAC A) qui interagissent avec les filaments des bactéries E. coli, les empêchant de se fixer sur la paroi de la vessie et de l’urètre et favorisant ainsi leur élimination lors des mictions. Cet effet « anti-adhésion » est démontré pour un apport d’au moins 36 mg de PAC A par jour. Deux études cliniques randomisées réalisées en double aveugle versus placebo (sur 32 femmes et 20 femmes) ont montré une activité anti-adhésion des bactéries E. coli(sur les urines des femmes prélevées jusqu’à 24 heures après la prise de canneberge) significative pour une dose de 36 mg par jour, mais plus importante et plus prolongée, sur 24 heures, avec la prise de 72 mg par jour de PAC A. Certains laboratoires proposent ainsi des compléments alimentaires apportant une dose quotidienne de 72 mg de PAC A, en général combinée à des plantes aux propriétés diurétiques, pour prendre en charge les gènes urinaires (Urell 72 mg, Feminabiane CBU Flash, Cystiplex, Erbacyst, etc.). A l’heure actuelle toutefois, en raison d’un niveau de preuve insuffisant, l’efficacité de la canneberge n’est pas reconnue, même à la dose de 72 mg par jour de PAC A, ni en prévention, ni en traitement des cystites.
Sources : Howell A. B. et coll. « Dosage effect on uropathogenic Escherichia coli anti-adhesion activity in urine following consumption of cranberry powder standardized for proanthocyanidin content : a multicentric randomized double blind study », BMC Infect Dis. , 2010;10:94 ; Howell A. B. et coll. « Comparison of the anti-adhesion activity of three different cranberry extracts on uropathogenic P-fimbriated Escherichia coli : a randomized, double-blind, placebo controlled, ex vivo, acute study ». Nat. Prod. Commun. , 2015;10(7):1215–1218.- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
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