Diététique Réservé aux abonnés

Mise à l’épreuve

Publié le 26 avril 2016
Par Christine Julien
Mettre en favori

Un accord important vient d’être signé (lire actu p. 5). Lorsqu’il sera en vigueur, plus de coefficient 230. Les nouveaux diplômés entreront dans la profession au 240. Pour une meilleure « progressivité » de carrière sont aussi créés les coefficients 250 et 320. En parallèle, l’accord diminue la rémunération des apprentis. Outre creuser un écart plus important avec le salaire du diplômé, cette mesure vise à inciter l’embauche d’apprentis. Cette baisse d’une centaine d’euros suffira-t-elle à un titulaire en difficulté économique ? À celui dont l’équipe est complète ? Possible d’autant que la profession milite pour conserver l’alternance dans le nouveau diplôme. Ce geste peut-il amener les titulaires qui forment peu, pas ou plus à s’y (re) mettre ? L’avenir le dira, car sans apprentis, pas de relève. L’autre raison moins avouable est de freiner l’arrivée sur les bancs chauffés des CFA de jeunes peu motivés, si ce n’est par une rémunération « alléchante » en apprentissage. La pharmacie a besoin de gens motivés et compétents, mais aussi d’un toilettage de la grille disent les syndicats de salariés pour que vous, « techniciens de la pharmacie », soyez reconnus comme tels. En attendant ce ménage de fond, portez-vous bien. Et m… à ceux qui passent le BP.

Publicité