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Les produits diététiques pour mincir
EN PRATIQUE : LES RÉGIMES
AU COMPTOIR : « Cet hiver, j’ai pris 2 kilos. Je voudrais les perdre rapidement »
L’IMC, MARQUEUR DU SURPOIDS« Cet hiver, j’ai pris 2 kilos et je voudrais les perdre rapidement avant l’été. J’ai lu beaucoup de magazines qui parlent de régimes, mais je ne sais pas lequel est le plus adapté à mon cas. Une amie m’a parlé d’un régime où l’on ne mange que de l’ananas, ma soeur vante les mérites des régimes dissociés… Qu’en pensez-vous ? »
Votre réponse
« C’est fréquent de prendre un peu de poids pendant l’hiver, avec les fêtes. Méfiez-vous des régimes miracle des magazines, qui, loin de vous faire perdre du poids de manière raisonnable, entraînent soit des carences, soit une prise de poids à long terme à cause de l’effet Yo-yo qu’ils induisent. Il vaut mieux réévaluer vos habitudes alimentaires et vos besoins. Pour maigrir, il faut que la balance entre les calories apportées par l’alimentation et les calories dépensées soit négative. En pratique, il faut diminuer de 15 à 30 % vos apports alimentaires. »
Obésité ou surpoids
Deux indicateurs permettent d’apprécier la différence.
– L’Indice de masse corporel
L’IMC permet d’évaluer la masse grasse de l’individu en fonction de sa taille et de déterminer s’il s’agit de surpoids, d’obésité ou d’une simple sensation subjective de surpoids !
– Le tour de taille
C’est un bon indicateur de l’obésité abdominale dont les principaux risques sont le diabète, l’hypertension artérielle, l’hypertriglycéridémie et les maladies vasculaires.
On parle d’obésité abdominale au-dessus de 90 cm chez la femme et de 100 cm chez l’homme.
Limites du conseil
Seul un surpoids peut être pris en charge à la pharmacie quand il n’est pas associé à d’autres pathologies (diabète, hypertension artérielle, troubles cardiaques, respiratoires ou rhumatologiques). Lorsqu’une obésité existe, le patient doit être orienté vers un médecin. D’autre part, il faut se méfier des femmes dont l’indice de masse corporelle est faible (#lt; 19) et qui souhaitent faire un régime, car elles peuvent souffrir d’un désordre alimentaire tel qu’anorexie ou boulimie. Ces patientes doivent être dirigées vers leur médecin généraliste.
La balance énergétique
Le poids résulte de l’équilibre entre les apports alimentaires et les dépenses énergétiques. Si les apports sont supérieurs aux dépenses, l’excédent est mis en réserve sous forme de graisses. Au contraire, si les apports sont insuffisants, le corps puise dans ses réserves. Le principe de tout régime est donc de diminuer l’apport énergétique en diminuant certains aliments particulièrement énergétiques (les sucres), ou en essayant de diminuer leur absorption ou leur métabolisation.
Lorsqu’un surpoids est observé et qu’un régime est souhaité, il ne faut pas se lancer dans un régime trop restrictif au risque de subir des carences et une lassitude induisant finalement une prise de poids.
L’idéal est de trouver un équilibre alimentaire et de corriger les excès d’apport énergétique. En pratique, il convient de diminuer de 15 à 30 % les apports caloriques alimentaires.
Les régimes hypocaloriques
Souvent, c’est dans l’urgence que les patients souhaitent perdre du poids et ils sont prêts à suivre n’importe quel régime ! Voici les grandes catégories de régimes, leurs avantages et leurs inconvénients.
– Le régime soupe
-#gt; Origine : mis au point pour faire maigrir rapidement des patients obèses dans un hôpital américain.
-#gt; Principe : une soupe non moulinée (effet rassasiant) est consommée à chaque repas suivie d’aliments riches en protéines et très maigres (poisson, viande maigre, fromage blanc maigre, yaourt…). On lui associe des plantes diurétiques (thé vert, queues de cerises, ananas) ainsi que des vitamines.
-#gt; Efficacité : ce régime permet de perdre du poids, puisque l’alimentation est équilibrée et l’apport énergétique est faible. L’organisme doit donc puiser dans ses réserves. Toutefois, la reprise de poids est inéluctable à la reprise de l’alimentation habituelle.
-#gt; Risques : ce régime est très strict (inférieur à 1 000 calories par jour la première semaine) et ne peut convenir aux personnes actives.
– Le régime fibres
-#gt; Origine : Etats-Unis.
-#gt; Principe : apporter 35 à 50 g de fibres par jour (au lieu de 25) en conseillant des légumes, fruits, céréales complètes, pain complet, légumes secs et en réduisant les apports en sucres et en graisses.
-#gt; Efficacité : ce régime permet d’obtenir une perte de poids rapidement car une partie des calories n’est pas assimilée. De plus, les fibres ont un pouvoir rassasiant qui favorise la compliance au régime.
-#gt; Risques : ce régime peut induire des troubles intestinaux tels que des ballonnements, des gaz et des douleurs.
-#gt; Contre-indication : il est contre-indiqué aux personnes souffrant de diverticules ou de troubles intestinaux.
– La méthode Weight Watchers
-#gt; Origine : apparu aux Etats-Unis en 1963, ce régime est arrivé en France en 1973.
-#gt; Principe : régime hypocalorique où « rien n’est interdit, tout est limité ». Les aliments sont classés en trois catégories : aliments à consommer à volonté (« groupe vert ») : fruits et légumes ; aliments à consommer à raison de 10 portions par jour (« groupe orange ») : viande, poisson, laitage, fromage, pain, céréales et légumes secs ; et « aliments plaisir » dont la consommation est limitée par semaine (« groupe rouge »). De plus, des réunions sont organisées afin d’assurer un soutien psychologique aux patients.
-#gt; Efficacité : ce régime permet de perdre du poids sans carences puisque tous les aliments sont maintenus.
Les régimes d’exclusions
Il s’agit de supprimer un ou plusieurs aliments énergétiques (sucres, féculents, produits laitiers, légumes secs, fruits, céréales…) de l’alimentation. La perte de poids peut être rapide mais les carences sont nombreuses. De plus, la reprise du poids est rapide !
– Le régime Mayo
-#gt; Origine : la clinique Mayo aux Etats-Unis.
-#gt; Principe : régime hypocalorique (600 à 800 calories par jour) excluant les féculents, les laitages et les graisses. Il limite les fruits, les céréales et le pain. Il privilégie les oeufs (jusqu’à 6 par jour !), la viande, le poisson mais aussi le thé et le café.
-#gt; Efficacité : La perte de poids peut être de 5 kilos en 2 semaines.
-#gt; Risques : nombreuses carences protéiques, en calcium, phosphore, vitamines, minéraux et fibres… Apport excessif d’acides gras saturés et de cholestérol (oeufs).
– Le régime Atkins
-#gt; Principe : il s’agit d’un régime hyperprotidique et hyperlipidique (consommation à volonté de viande, poisson, oeuf, graisses animales et végétales) qui exclut tout aliment contenant des glucides (féculents, fruits, produits sucrés et laitages hormis les fromages).
-#gt; Risques : fatigue physique, fonte musculaire (manque d’apport de sucres) et constipation due à l’absence de fibres, carences en vitamines et minéraux. A proscrire !
– Le régime Hollywood
-#gt; Principe : consommation exclusive de fruits et légumes à volonté.
-#gt; Risques : carence protéinique entraînant une fonte musculaire. A proscrire !
– Le régime ananas-pamplemousse
C’est une variante du régime Hollywood au cours duquel on ne consomme que de l’ananas et du pamplemousse !
Les régimes dissociés
Le principe repose sur le fait que ce n’est pas l’aliment qui fait grossir mais la combinaison entre les aliments. Aucune donnée scientifique ne permet d’étayer cette idée.
– Le régime Antoine
-#gt; Principe : les aliments sont groupés en six catégories à ne pas associer au cours de la même journée. L’équilibre alimentaire s’effectue donc sur une semaine (exemple : lundi = poisson, mardi = laitages, mercredi = oeuf, jeudi = légumes, vendredi = fruits…) et se fait par cure d’une semaine par mois.
-#gt; Efficacité : la perte de poids s’observe pendant la semaine de régime et la reprise de poids entre les semaines de régime n’est pas rare !
-#gt; Risques : ce type de régime est désociabilisant puisque l’individu ne peut partager un repas classique. De plus, il peut entraîner des carences ponctuelles en protides induisant une fonte musculaire.
– Le régime Shelton
Principe : Shelton a classifié les aliments en différents groupes. Il ne faut pas associer certains groupes (acides-amidon, acides-protéines, amidon-graisse…) au cours du même repas (exemple : laitage au petit déjeuner, viande à midi et pâtes le soir) six jours par semaine.
-#gt; Efficacité : la perte de poids s’observe surtout les premières semaines.
-#gt; Risques : ce type de régime est désociabilisant.
– Le régime Montignac
-#gt; Principe : il repose sur trois préceptes.
– Seuls les sucres lents riches en fibres sont autorisés.
– Lipides et glucides ne doivent pas être associés.
– Les fruits doivent être consommés hors des repas.
-#gt; Efficacité : ce régime doit être suivi sur le long terme et la reprise de poids s’observe souvent dès le retour à une alimentation classique.
-#gt; Risques : peu de risques de carences.
Risques à long terme
Une perte de poids trop rapide est souvent suivie d’une reprise aussi rapide des kilos perdus !
De plus, l’organisme garde en mémoire la notion de périodes de restriction. A la prochaine tentative de régime, il économisera au mieux.
Conclusion : la perte de poids devient de plus en plus difficile au fur et à mesure des nouvelles tentatives.
Mieux vaut maigrir progressivement (sur 3 mois) en modifiant de manière définitive ses habitudes alimentaires et en augmentant ses dépenses énergétiques (sport, activité physique…).
POUR APPROFONDIR : Les besoins nutritionnels selon l’âge et l’activité
Les apports énergétiques
Les apports énergétiques sont uniquement fonction de l’alimentation. Chaque nutriment apporte une certaine quantité de calories (unité de mesure de l’énergie) :
– 1 g de glucides apporte quatre calories,
– 1 g de protéines apporte également quatre calories,
– 1 g de lipides apporte neuf calories.
L’idéal est de répartir les apports de la façon suivante :
-#gt; 5 g de glucides/kg/jour dont 1/3 de sucre rapide et 2/3 de sucres lents,
-#gt; 1 g/kg/jour de protéines,
-#gt; moins de 1 g/kg/jour de lipides dont 1/3 d’acides gras saturés (graisses animales), 1/3 d’acides gras mono-insaturés et 1/3 d’acides gras polyinsaturés (graisses végétales et poisson),
-#gt; 25 g/jour de fibres,
-#gt; 1,5 litre d’eau/jour.
Les dépenses énergétiques
Elles sont fonction des activités et de l’âge. Entre 70 et 80 % des calories sont utilisées pour le métabolisme (respiration, maintien de la température à 37 °C, digestion…). Chez l’enfant, une partie des calories est utilisée pour la croissance.
EN PRATIQUE : LES SUBSTITUTS DE REPAS
AU COMPTOIR : « Je mange des sandwiches tous les jours et je grossis. Que me conseillez-vous ? »
QUELLES QUESTIONS POSER ?« Je n’ai pas le temps de manger correctement durant ma journée de travail et, chaque midi, j’achète un sandwich à la boulangerie. Existe-t-il quelque chose qui pourrait remplacer le repas de midi et qui ne fasse pas grossir ? Mais attention, je mange dans mon bureau, je n’ai pas beaucoup de temps et je n’ai rien pour faire réchauffer un repas ! »
Votre réponse
« Vous pouvez remplacer le traditionnel sandwich du midi par un substitut de repas. Ce sera beaucoup plus équilibré et ce n’est pas plus long à manger. Les substituts de repas existent sous plusieurs formes. Je vous conseille les crèmes prêtes à l’emploi ou les sachets pour lesquels il faut ajouter de l’eau chaude et qui se préparent comme une soupe. Une simple bouilloire électrique vous suffira. »
Le principe
– Une balance négative
Le seul moyen de maigrir est de diminuer l’apport quotidien de calories pour que les dépenses énergétiques soient plus importantes que les apports, ce qui oblige l’organisme à puiser dans ses réserves. Autrement dit, il faut et il suffit de manger moins.
– Remplacer un repas
Les substituts de repas sont alors une aide précieuse. Préparations pauvres en calories (hypocaloriques), destinées à remplacer un ou deux repas au cours de la journée, ils permettent de contrôler exactement l’apport calorique. Pour être équilibrés et suffisamment rassasiants, ils doivent être complétés par un fruit voire un laitage. Ils ne doivent pas être utilisés de façon continue plus de trois semaines. Il faut ensuite laisser place progressivement à une alimentation normale afin d’éviter une reprise de poids.
– Composition
L’apport calorique est variable d’un substitut de repas à l’autre. Ils apportent entre 200 à 400 kcal sous forme équilibrée en protéines, lipides et glucides, surtout à index glycémique faible. Ils apportent également des fibres pour donner une sensation de satiété et réguler le transit, mais aussi douze vitamines (A, C, D, E, PP, B1, B2, B6, B9, B12, acide pantothénique, biotine) et douze minéraux et oligoéléments (calcium, potassium, phosphore, magnésium, chlorures, fer, zinc, cuivre, manganèse, iode, sélénium, sodium). Il est conseillé de boire beaucoup d’eau pour son effet mécanique coupe-faim.
– Efficacité
Le principal risque d’un régime à base de substitut de repas est de créer un besoin de compensation au repas suivant qui annihile l’effet hypocalorique du substitut de repas. Les substituts de repas ne sont efficaces que si le patient est décidé à modifier ses habitudes alimentaires pour apprendre à bien manger.
Mode d’emploi
– La première phase (d’attaque)
Elle vise à marquer une rupture avec les pratiques alimentaires du passé. L’alimentation sera majoritairement constituée de substituts de repas (deux par jour). Ceux-ci peuvent remplacer soit le petit déjeuner, soit le déjeuner, soit le dîner. Elle permet en 4 à 6 semaines de perdre environ 5 kilos.
– La deuxième phase (d’entretien)
Elle consiste à utiliser les substituts de repas dans le cadre d’une alimentation variée, en ne remplaçant qu’un seul repas par un substitut de repas. Cette phase dure 2 à 3 semaines et permet de perdre encore 2 à 3 kilos. Une collation (pomme + yaourt à 0 %) peut être prise dans la matinée et dans l’après-midi pour éviter les fringales sources de dérapages.
– La troisième phase
Cette phase dite de contrôle du poids correspond à un usage ponctuel de substituts de repas pour compenser les excès ou pour stabiliser le poids.
Les différentes présentations
Les présentations sont nombreuses et variées, et les parfums sucrés ou salés permettent de varier les menus ; les préparations sont liquides, solides, semi-liquides, prêtes à l’emploi, en tout cas simples à préparer.
Les substituts sous forme liquide n’apportent souvent pas de sensation de satiété. Ils sont à compléter avec des légumes verts, une pomme (peu calorique) et un yaourt à 0 %.
-#gt; Boîte de poudre (sachets)
Faciles à préparer avec un shaker, ils nécessitent juste de l’eau chaude.
Avantage : permettent de faire absorber une grande quantité d’eau.
-#gt; Cannettes
Boissons prête à l’emploi. Conservation 24 heures au réfrigérateur après ouverture. Pratiques d’emploi.
-#gt; Barres
Prêtes à l’emploi. Avantage : peuvent être transportées facilement et consommées partout.
-#gt; Crèmes
Prêtes à l’emploi. Conservation 24 heures au réfrigérateur après ouverture.
-#gt; Plats préparés (soupes, pâtes, omelettes…)
Nécessitent juste d’être cuits ou réchauffés (pour certains). Ressemblent davantage à une alimentation classique.
A qui les conseiller ?
Les substituts de repas peuvent être conseillés aux personnes ayant l’habitude de sauter des repas (ce qui est tout à fait déconseillé dans le cadre d’un régime amaigrissant) ou mangeant rapidement le midi de façon déséquilibrée (sandwiches, viennoiseries ou barres chocolatées…) ou, à l’inverse, mangeant correctement le midi et n’ayant pas le temps ou le courage de cuisiner le soir. Les substituts ont aussi leur place, ponctuellement, pour compenser les excès des jours de fête ou pour anticiper les excès à venir.
A savoir
– Précautions d’emploi
Les substituts de repas ne doivent pas être utilisés plus de 3 semaines sans avis médical (mention légale) et sont déconseillés aux enfants, adolescents en croissance, femmes enceintes et personnes âgées.
Ils ne doivent pas être utilisés dans le cadre d’une diète protéinée car ils contiennent des glucides et des lipides en quantité notable.
– Effets secondaires
Certaines présentations conduisent à l’absorption de plus de 20 g de polyols par jour et peuvent entraîner des troubles digestifs (diarrhée, ballonnements…).
Par ailleurs, il faut toujours veiller à ce que l’emploi systématique de substituts de repas ne conduise pas à désociabiliser le patient : prise des repas en solitaire, absence de temps de pause au travail, absence de participation aux repas familiaux…
POUR APPROFONDIR : Le point sur la législation des substituts de repas
La composition
La directive européenne 96/8/CE de la commission du 26 février 1996 et le Journal officiel n° 131 du 9 juin 1998 fixent la législation concernant les produits destinés à remplacer entièrement la ration quotidienne (nommés « substituts de la ration journalière totale pour contrôle du poids ») et ceux destinés à remplacer un repas (nommés « substituts de repas pour contrôle du poids »). Cette nouvelle réglementation est fondée sur un avis du Comité scientifique de l’alimentation humaine de l’Union européenne.
Le Journal officiel fixe aussi la législation pour les aliments appauvris en glucides ou en lipides et éventuellement enrichis en protides destinés à être consommés en complément ou en dehors des repas, à l’exception des produits précédemment cités, et dénommés « encas hypocaloriques appauvris en glucides (ou en lipides) dont la valeur énergétique est de x kcal ». Ces produits doivent couvrir, suivant le cas, une partie ou l’ensemble des besoins en éléments nutritifs essentiels.
L’étiquetage
Comme pour tout aliment, la législation prévoit la présence sur l’étiquette de différentes mentions :
– la dénomination de vente,
– la date limite d’utilisation optimale et un lot de fabrication,
– la quantité nette vendue,
– la liste complète des ingrédients par ordre d’importance,
– la raison sociale et l’adresse de l’opérateur économique.
De plus, la directive 96/8/CE prévoit des précisions et des exigences supplémentaires d’étiquetage pour permettre un usage approprié des substituts de repas :
– concernant la composition : valeur énergétique (en kJ et kcal), protéines (en g), glucides (en g), lipides (en g), vitamines (en mg et en % des apports journaliers recommandés), minéraux de référence (en mg et en % des apports nutritionnels) ;
– concernant le mode d’emploi : plusieurs mentions doivent figurer : le mode d’emploi et le fait qu’il est important de le suivre, une mention indiquant qu’il importe de maintenir un apport quotidien suffisant en liquide.
Préciser que les produits apportant plus de 20 g de polyols par jour comportent un risque d’effet laxatif. Si un produit contient de l’aspartam, indiquer la mention « contient de la phénylalanine ».
Préciser également que « les substituts de repas n’ont l’effet souhaité (amaigrissant) que dans le cadre d’un régime hypocalorique et que, dans ce cadre, ils doivent être complétés par d’autres aliments ».
EN PRATIQUE : LES ENCAS
AU COMPTOIR : « Je prends une collation dans la matinée et j’ai peur de grossir »
« J’ai besoin de prendre une collation dans la matinée pour tenir jusqu’au repas de midi. Je suis très gourmande et, tous les matins, je prends une barre chocolatée ou des biscuits. Ce n’est sûrement pas l’idéal pour ma ligne ! »
Votre réponse
« Si vous avez besoin d’une collation en milieu de matinée, choisissez un encas hypocalorique. Il vous permettra de tenir jusqu’au midi. Il en existe de toutes sortes : barres chocolatés ou aux fruits, biscuits secs ou fourrés, ce qui vous permettra de varier les collations. De plus, leur présentation discrète vous permettra de les déguster comme tout autre produit »
Présentations
Les encas se présentent essentiellement sous forme de barres ou de biscuits salés ou sucrés. Les barres apportent de 80 à 140 kcalories par unité selon les marques. Beaucoup d’encas sont enrichis en vitamines et en fibres alimentaires pour améliorer le transit. Certains contiennent des polyols et ne doivent pas être consommés en excès (risque de troubles intestinaux). Il faut toujours les accompagner d’un apport suffisant en liquide.
-#gt; Barres hyperprotidiques hypocaloriques à teneur réduite en lipides : Népadrine Finesse, Protical Pause légère, Pléniday protéines, barres A Chacun sa Ligne, Longiline… Ces barres s’utilisent en collation. Avantage : elles peuvent se consommer sans laisser penser qu’il s’agit d’un produit diététique.
-#gt; Biscuits : Milical biscuits fourrés diététiques, Protical mini-biscuits salés au romarin ou sablés aux pépites d’abricot, Pleniday biscuits aux pépites de cerise, Protidiet Pancakes… Ils sont consommés de préférence avec un verre d’eau. Avantage : ils peuvent se grignoter, comme tout autre biscuit, sans laisser deviner qu’il s’agit d’un produit spécifique aux régimes.
A quel moment les consommer ?
Les encas peuvent être utilisés dans le cadre d’un régime hypocalorique, régulièrement ou ponctuellement lors des petits creux, en collation entre les repas, mais aussi en dehors de tout régime, en cas de fringale, pour limiter l’apport en sucre. Dans le cadre d’un régime hypocalorique, les encas peuvent être utilisés 1 ou 2 fois par jour (10 heures et 16 heures). Les calories ainsi apportées doivent être prises en compte dans le total des calories quotidiennes autorisées.
POUR APPROFONDIR : Des compléments pour aider à mincir
Certains compléments alimentaires peuvent contribuer à faire perdre quelques kilos s’ils sont utilisés dans le cadre d’un régime hypocalorique et d’une rationalisation des habitudes alimentaires.
Les actions revendiquées sont de différents types. Il faut se méfier des produits parfois fantaisistes qui apparaissent chaque année sur le marché. Certains d’entre eux contiennent des substances pour lesquelles le Conseil supérieur d’hygiène publique de France n’a pas émis d’avis favorable.
– Donner une sensation de satiété
Les produits riches en pectines de pomme donnent rapidement une sensation de satiété en formant un gel au contact de l’eau, qui gonfle dans l’estomac. Ils peuvent être pris avant les repas ou au moment des petits creux. Attention chez les diabétiques : ils peuvent modifier la glycémie !
D’autres fibres extraites d’orge, de betterave, d’orange ou de citron sont utilisées dans la même indication.
Ne pas dépasser la dose indiquée pour éviter le risque de chélation des micronutriments et des médicaments par les fibres.
– Brûler les graisses
Ce sont des produits à base essentiellement de caféine (Coffea, Guarana…). La caféine augmente les dépenses énergétiques au repos pendant les deux heures qui suivent sa consommation en augmentant la thermogenèse. Elle agit également sur la mobilisation des graisses et possède une action diurétique. Inconvénient : elle peut provoquer des palpitations, des troubles du sommeil… Ne pas en consommer après 17 heures.
– Faciliter l’élimination d’eau
Les tisanes, solutions buvables et gélules à base de plantes telles que le thé vert, le frêne, le radis noir, la reine-des-prés, le cassis, la chicorée… ont un effet drainant sur l’organisme. Les tisanes comme les solutions buvables ont l’avantage d’obliger à consommer une grande quantité d’eau, ce qui est indispensable au cours d’un régime, et possède de plus un effet coupe-faim naturel.
EN PRATIQUE : LES DIÈTES PROTÉINÉES
AU COMPTOIR : « Mon médecin veut que je perde 10 kilos. Que pensez-vous des diètes protéinées ? »
« D’après mon médecin, il faudrait que je fasse un régime pour perdre 10 kilos à cause de mes problèmes de genoux. J’ai entendu parler des diètes protéinées. Est-ce la même chose que les substituts de repas ? »
Votre réponse
« Non, le principe de la diète protéinée est tout à fait différent. Ce type de régime doit être instauré par un médecin nutritionniste et ne doit pas être entrepris de votre propre initiative. Il permet de perdre effectivement rapidement au minimum 4 à 7 kilos, mais doit être appliqué à la lettre, sous peine d’échec. »
Origine
Apparue dans les années 60 à l’hôpital Bichat pour traiter des patients obèses, la diète protéinée s’est popularisée aux Etats-Unis, entraînant, à ses débuts, la mort de 58 personnes, due à une utilisation excessive de cette méthode et surtout à une utilisation de protéines pauvres en tryptophane, un acide aminé essentiel, dont la carence induit des troubles cardiaques graves. La législation a depuis lors imposé des règles strictes concernant le taux d’acides aminés essentiels devant être contenu dans les préparations protéinées.
Le principe
Le principe d’une diète protéinée est très différent de celui d’un substitut de repas. Un substitut de repas contient des apports équilibrés en glucides, lipides et protéines. Il permet de manger moins mais de manger équilibré.
– Composition des produits
Une diète protéinée est un régime hypocalorique volontairement déséquilibré n’apportant à l’organisme que des protéines (et des fibres sous forme de crudités ou légumes). Très rapidement, l’organisme puise dans ses réserves pour faire face au manque d’apport énergétique. Les réserves de sucres étant épuisées en deux ou trois jours, le corps transforme alors ses acides gras de réserve en sucres directement utilisables. Ce mécanisme appelé cétose est volontairement recherché.
– Intérêt
Les corps cétoniques libérés par la cétose ont un intérêt : ils stimulent le centre de satiété. Un patient sous diète protéinée n’a pas faim (mais peut rester tenté par un accès de gourmandise !). La cétose ne peut démarrer qu’en l’absence d’apport de glucides. Il est donc important dans une diète protéinée de ne pas faire d’écart. L’apport massif de protéines permet de préserver la masse musculaire.
En pratique
En moyenne, un sachet de diète protéinée apporte 15 g de protéines, 2 g de glucides et 1 g de lipides, pour 60 à 85 kcal. Une telle préparation ne doit en aucun cas être utilisée comme substitut de repas. Selon le poids initial du patient et le nombre de kilos à perdre, le médecin prescrit un nombre défini de sachets par jour, équivalent à 600 à 800 kilocalories.
– Minéraux et oligoéléments
Les diètes protéinées sont des régimes par définition carencés. Ils nécessitent la prescription de potassium (en l’absence de contre-indication médicale), de magnésium pour éviter les crampes, de fer (après dosage de la ferritine) et d’un complexe vitaminique destiné à couvrir les apports journaliers recommandés.
– Légumes et crudités
Chaque repas est complété par des légumes ou des crudités en quantité suffisante. Ils apportent des fibres, ce qui permet de réguler le transit intestinal. Les légumes conseillés sont ceux pauvres en glucides : aubergines, courgettes, poireaux, choux, fenouil, endives, haricots verts, épinards, asperges… Côté crudités, tomates, salade et radis peuvent compléter les repas.
– Laitages
Les yaourts à 0 % de matière grasse sont tolérés. Ils ont l’avantage de couvrir les besoins en calcium.
– Eau et boissons
L’apport hydrique doit être important (au moins 1,5 à 2 litres d’eau par jour) car le catabolisme des protéines entraîne une augmentation du taux d’acide urique qui risque d’être nocif pour les reins. Ne boire que de l’eau, du café ou du thé léger. Les boissons alcoolisées ne sont pas autorisées car elles contiennent des glucides.
Un régime en trois temps
– Phase d’amincissement
Cette première phase dure de 3 à 4 semaines. La diète protéinée doit être exclusive et apporter 650 à 800 kilocalories. L’alimentation est constituée de préparations protéinées à chaque repas accompagnées de légumes verts à volonté. On adjoint parfois des aliments exclusivement protéinés (poisson, jambon blanc, volaille…), cuits bien évidemment sans matière grasse. Si les substituts choisis ne contiennent pas d’acides gras essentiels, la diète est complétée par une cuillère à café par jour d’huile de colza, de noix ou de soja (apport d’acide linoléique et alphalinolénique).
La perte de poids est importante durant cette phase, ce qui est bien sûr motivant pour le patient : 2 à 4 kilos la première semaine, 4 à 7 kilos pour une femme le premier mois, 5 à 8 kg pour un homme. La sensation de faim disparaît après 48 à 72 heures. La perte de poids inclut une perte d’eau d’environ un kilo qui sera inexorablement repris à l’arrêt du régime.
Aucun écart n’est permis pendant la phase d’amincissement, au risque de faire échouer le régime. Deux jours sont nécessaires pour rétablir le processus après un écart alimentaire.
– Phase de transition
La réintroduction progressive des aliments classiques augmente la ration calorique jusqu’à 1 200 kilocalories par jour. Cette phase dure autant de temps que la phase d’amincissement. La perte de poids est plus modérée.
– Phase d’entretien
Elle est essentielle puisqu’elle permet de stabiliser le poids à long terme. Tous les aliments sont réintroduits progressivement, mais de nouvelles habitudes alimentaires doivent être mises en place. Le danger induit par les restrictions alimentaires est d’engendrer des comportements compulsifs face à la nourriture. L’effet Yo-yo (alternance de perte et de prise de poids) est très péjoratif.
A qui les conseiller ?
Les diètes protéinées sont destinées aux patients obèses (IMC #gt; 30) ou à ceux dont le surpoids engendre des complications médicales (arthrose, diabète…). Une personne qui n’a que 3 kilos à perdre ne doit pas suivre de diète protéinée.
Effets indésirables
-#gt; La cétose peut entraîner une halitose (mauvaise haleine) en début de régime.
-#gt; Certains troubles digestifs peuvent s’observer : constipation, poussée hémorroïdaire, douleurs abdominales, diarrhée…
-#gt; Une frilosité, des irrégularités du cycle menstruel, une baisse de la libido, une perte de cheveux, une sécheresse de la peau peuvent survenir au cours du régime.
POUR APPROFONDIR : Les besoins du sportif en protéines
En général, 10 à 15 % de l’apport calorique journalier doit se faire sous forme de protéines, soit environ 0,75 à 1 g/kg de poids corporel par jour.
– Trois fois plus de besoin en protéines
Mais un sportif de haut niveau pourra nécessiter jusqu’à 3 g/kg/jour de protéines. En effet, l’exercice peut provoquer des microlésions musculaires. Les protéines sont alors nécessaires à la réparation et à l’entretien des muscles. Les sportifs ont donc besoin d’une alimentation riche en protéines et notamment en acides aminés essentiels (que l’organisme ne sait pas fabriquer), présents dans les protéines animales. Inconvénient : la viande est souvent riche en lipides saturés, néfastes pour l’organisme. L’intérêt des produits hyperprotéinés pour les sportifs est donc d’apporter les acides aminés nécessaires sans supplément de lipides.
– Mais aussi des glucides
Ils sont à consommer avant l’effort pour augmenter le taux de glycogène musculaire et hépatique, forme de réserve énergétique du muscle. Privilégier les glucides à faible index glycémique (pâtes, pomme de terres…).
COMMUNIQUEZ ! LES PRODUITS DIÉTÉTIQUES POUR MINCIR
DES IDÉES DE VITRINES
Substituts de repas, diète protéinée, encas hypocaloriques… difficile de s’y retrouver pour vos clientes affolées par les kilos pris pendant l’hiver, incompatibles avec les petites tenues à ressortir pour l’été. Communiquez sur la différence entre ces trois types de produits et sur leur adéquation à chaque cas particulier. Vous éviterez ainsi à vos clients les régimes fantaisistes parfois dangereux et toujours sources de déceptions.
Réalisation
2 heures
Les fournitures
– Un ruban de papier de la largeur de la vitrine figurant un centimètre de couturière géant
– Deux tee-shirts identiques mais dans des tailles différentes : XL et S
– Des fruits en plastique ou carton-pâte
Les slogans
– « Stop aux kilos ! »
– « Dites adieu aux kilos »
– « Agir pour mincir »
– « La saison de la minceur »
Les panneaux
– Substituts de repas Principe : régime à basses calories. Mieux qu’un sandwich. Evite de sauter un repas. Permet de perdre 2 ou 3 kilos ou d’éviter d’en prendre après quelques excès (période de fêtes…).
– Diète protéinée Principe : régime à très basses calories. Apport d’énergie sous forme de protéines. Evite la fonte des muscles. A supplémenter par vitamines et minéraux.
– Encas Principe : barres hypocaloriques. Evitent de consommer une collation trop riche en glucides ou en lipides.
DES CONSEILS POUR VOTRE RAYON : Minceur : promotion et mise en scène
La diététique minceur s’adresse à une clientèle ciblée attentive à l’argumentaire des produits.
Quand se spécialiser ?
En suivant strictement les règles du merchandising, le secteur de la diététique arrive loin derrière les soins dermocosmétiques, l’hygiène corporelle, buccodentaire et même l’orthopédie ou le vétérinaire. La place accordée à ce rayon dépend donc étroitement de la spécialisation de l’officine à son égard. Une officine en centre-ville, située dans un environnement commercial (magasins de mode, boutiques haut de gamme, magasins de diététique, etc.), ou une officine dans une zone de bureaux, pavillonnaire ou de passage, bénéficiant d’une clientèle importante de femmes actives entre 25 et 40 ans, de jeunes retraités (45-65 ans), d’enseignants et/ou de cadres supérieurs ont tout intérêt à développer ce rayon de façon plus importante. En dehors de ce cadre, toute officine peut, au moins au printemps, utiliser un linéaire complet dans une zone chaude de l’espace grand public.
Un linéaire rien que pour eux
– Bien connaître les gammes
Comme pour un grand nombre de rayons très concurrencés, le plus de la pharmacie réside dans le conseil. Pour l’optimiser, mieux vaut référencer deux (voire trois au maximum) gammes complètes connues sur le bout des doigts. Impératif : en choisir une parmi les trois leaders du marché. La ou les deux autres seront spécifiques de l’officine pour mieux affirmer votre différence vis-à-vis de la concurrence.
– Les regrouper dans un rayon séparé
Située dans une zone chaude, en particulier au printemps, la diététique minceur doit faire l’objet d’un rayon séparé du reste de la diététique. Elle peut être judicieusement couplée à la dermocosmétique minceur et être proche de la phytothérapie. Cette dernière peut en effet très souvent donner lieu à un conseil associé.
– A modifier au fil des saisons
La diététique minceur doit aussi se concevoir comme un rayon dynamique pouvant changer de place et de prix, au gré des saisons et des promotions. Soignez son éclairage et n’hésitez pas à la mettre en scène à la fois sur les gondoles de promotion et en vitrine. N’oubliez pas d’afficher les prix, c’est obligatoire.
LES MOTS POUR CONVAINCRE : Savoir gérer le désir
Se libérer de l’idéal minceur
Devenir mince ou rester mince est l’un des impératifs de la société dans laquelle nous vivons. Il faut être svelte et l’image que renvoient les médias ne fait rien pour inverser la tendance.
Une cliente qui entre dans une officine pour maigrir en a bien plus souvent envie que besoin. Face à une pression souvent sociale et beaucoup plus rarement strictement médicale, le travail de l’équipe officinale consiste alors à « rationaliser » ce désir de mincir sans pour autant jouer le rabat-joie de service. Communiquer sur une image du corps et sur des sentiments plus ou moins identifiés et conscients n’est pas chose aisée. Il serait dangereux de vouloir proposer des réponses stéréotypées.
Communiquer sur un mode affectif
Il est parfois nécessaire de dévier la cliente de son choix premier après avoir analysé sa demande.
Premier cas : « Je viens d’accoucher et je veux perdre vite mes kilos en trop. »
Luttez contre votre tendance naturelle à faire jouer la « rationalité » et à proposer un conseil de bon sens, voire scientifique. Le risque est alors de dénier la demande de la cliente, comme s’il s’agissait d’un caprice. Sa réaction de rejet sera immédiate devant le censeur de ses désirs.
Pour que la démarche de conseil soit comprise et acceptée, communiquez avec la cliente sur un mode affectif, ce qui peut permettre de glaner des informations indispensables. Délivrez vos conseils uniquement après avoir discuté avec elle comme vous le feriez avec une amie : « Si vous voulez mon avis, je pense qu’il est encore un peu tôt pour commencer un régime, pour plusieurs raisons : le régime, même s’il est bien mené, risque d’occasionner un surcroît de fatigue. De plus, il est fréquent de perdre naturellement le surpoids dû à la grossesse dans les six mois qui suivent l’accouchement. »
Second cas : « Je pars dans un mois en vacances aux Seychelles et je ne rentre plus dans mon maillot de bain. Il faut absolument que je perde cinq ou six kilos d’ici là. »
L’aspect, l’apparence, le souci de plaire sous-tendent un besoin si fort qu’il peut entraîner des comportements irréalistes voire dangereux. Replacer la demande dans le domaine du réalisable et proposer des solutions sans risque est indispensable : « Je vous conseillerais, pour plusieurs raisons, un régime pas trop contraignant qui vous permettra tout de même de perdre deux à trois kg. Le régime trop sévère risque d’occasionner un surcroît de fatigue. Vous arriverez en vacances épuisée. En vacances, ne pas pouvoir profiter de tous les plaisirs, c’est rageant, et après un régime trop strict vous risquez de reprendre aussitôt vos kilos durement perdus. »
DOCUMENTEZ-VOUS
INTERNET
L’UNAFORMEC
http://www.unaformec.org/formation/indexfmc.html
Réservé aux professionnels de santé (inscription gratuite), ces modules de formation en ligne baptisés eCoconut sont destinés à permettre l’éducation du patient sur le plan nutritionnel. Ils sont conçus sous la forme de cas de comptoir concernant l’adolescent, la femme ménopausée, la femme enceinte, la personne âgée, le diabétique… Pour chaque cas, des questions-réponses détaillées apportent de nombreux renseignements et éléments afin de mieux appréhender les demandes des clients pour perdre du poids.
LIVRES
Savoir manger – Le guide des aliments
Drs Jean-Michel Cohen et Patrick Serog, éditions Flammarion, 2004
L’idéal pour retrouver ou garder sa ligne est de manger équilibré. Encore faut-il savoir acheter et consommer en toute connaissance de cause. Ce livre, véritable travail de titan destiné au grand public, analyse produit par produit, marque par marque, plus de 5 000 aliments courants et pointe du doigt au passage les disparités de valeur énergétique et de teneur en lipides de produits pourtant similaires. De quoi aider vos patients à mieux choisir leurs repas.
Maigrir à long terme
L’idéal pour perdre quelques kilos à long terme est de modifier ses habitudes en analysant ses erreurs alimentaires. Après la période d’amaigrissement initiale, le maintien à long terme du poids acquis dépend en grande partie de la motivation du patient et de sa capacité à maintenir son effort. L’alimentation doit être équilibrée et variée, et elle doit conserver une notion de plaisir.
L’alcool, les sucreries et les matières grasses doivent être rationnés. Apprendre à redécouvrir les fruits, les légumes et la cuisine vapeur.
Le régime méditerranéen
Plus qu’un régime proprement dit, le régime méditerranéen ou crétois est plutôt un mode de vie caractérisé par la moindre consommation de viande et graisses animales et la présence régulière au menu de produits de la mer, céréales, légumes verts et légumes secs, aromates et condiments, fruits, produits laitiers, ainsi que d’huile d’olive et d’ail. Le vin (en quantité modérée, bien sûr !) y trouve aussi sa place.
Le rôle de chacun des aliments dans la prévention des maladies cardio-vasculaires n’est pas totalement élucidé, mais l’OMS a constaté que le taux de mortalité par maladie cardiovasculaire (infarctus du myocarde, angine de poitrine, artérite des membres inférieurs…) est plus faible dans les pays méditerranéens.
Les règles diététiques de base
La phase de stabilisation du poids est la plus difficile à mettre en oeuvre. A long terme, seule une alimentation diversifiée permet de répondre aux besoins. Il s’agit en pratique de manger un peu de tout en quantité raisonnable et en suivant quelques règles élémentaires.
-#gt; Manger dans le calme.
-#gt; Répartir les apports énergétiques en évitant de sauter un repas et de grignoter en dehors des repas et collation.
-#gt; Diminuer la consommation d’aliments gras et sucrés.
-#gt; Limiter la consommation de boissons sucrées et alcoolisées.
-#gt; Consommer des féculents, du pain, des légumes, des fruits et des produits protéinés dont des laitages une fois par jour.
-#gt; Prendre un petit déjeuner copieux.
-#gt; Veiller à ce que le dîner soit plus léger que le déjeuner.
A chaque profil son conseil
– Chez l’enfant et l’adolescent
Le surpoids et l’obésité sont fréquents chez l’enfant. Les conseils sont tout d’abord comportementaux : manger assis à table (et non devant la télévision), supprimer les grignotages (barres chocolatées, biscuits, cacahuètes salées, chips…) et faire du sport (6 à 7 heures par semaine). Côté diététique, pas de régime restrictif qui risque d’entraîner une fonte musculaire, mais instaurer des repas équilibrés en privilégiant les légumes verts et les féculents (pour leur effet rassasiant), les protéines animales et végétales nécessaires à la croissance. Proscrire les boissons sucrées (sodas) consommées souvent de façon abusive, privilégier le petit déjeuner et conseiller un laitage et un fruit au goûter plutôt que des biscuits et du chocolat. Les substituts de repas sont contre-indiqués chez l’enfant et l’adolescent en période de croissance.
– Après un accouchement
Près de 15 % des femmes gardent au moins 5 kg un an après leur accouchement, et ce d’autant plus souvent que leur indice de masse corporelle était élevé avant la grossesse. L’idéal est de ne pas prendre trop de poids pendant la grossesse (6 à 7 kg si la femme est déjà en surpoids), d’allaiter le bébé à la naissance, d’adopter une bonne hygiène alimentaire et de faire du sport. Il ne faut pas commencer un régime en période d’allaitement.
Les substituts hyperprotéinés
La tendance actuelle est aux substituts de repas dits hyperprotéinés, au risque de semer la confusion avec les véritables diètes protéinées, largement médiatisées depuis quelques années. Or les indications et la surveillance de ces deux techniques d’amaigrissement sont radicalement différentes.
– Les diètes protéinées consistent à ne consommer que des protéines pour créer une situation d’acidocétose (voir page 10).
– Les substituts de repas hypocaloriques hyperprotéinés sont des mélanges contenant glucides, lipides et protéines, cette part constituant au maximum 50 % des apports énergétiques. L’intérêt est de maintenir la masse musculaire, de mieux rassasier et d’avoir un effet thermogénique propre. Les substituts hyperprotéinés ne doivent pas constituer la seule alimentation de la journée. Quant aux diètes protéinées pures, elles imposent impérativement une prescription et un suivi médical rapproché.
Contre-indications
Certaines pathologies médicales contre-indiquent les diètes protéinées : diabète de type 1, insuffisance rénale, dépression, troubles du comportement alimentaire, insuffisance hépatique, hypokaliémie, accident cardio- ou cérébrovasculaire récent, syndrome de Cushing ou traitement par les corticoïdes, intolérance aux protéines de lait pour certaines préparations.
De plus, ce régime n’est pas indiqué chez l’enfant ou l’adolescent en cours de croissance, les femmes enceintes ou allaitantes, les sujets de plus de 65 ans et en cas d’activité physique importante. D’où la nécessité d’une prescription et d’un suivi médical d’une diète protéinée. Un bilan sanguin est conseillé avant de démarrer la diète ainsi qu’un électrocardiogramme chez le sujet de plus de 40 ans.
L’avis de l’expert
Marcel Djourno, France Pharmacie Conseil
– Ne pas regrouper au sein d’un même rayon les diététiques minceur, seniors et bébés qui n’ont rien en commun.
– Etre particulièrement vigilant sur la signalétique qui doit expliquer la différence entre les produits dans un vocabulaire courant compréhensible de tous.
– Placer ce rayon proche de la phytothérapie, les plantes pouvant venir en conseil associé.
– Mieux vaut proposer deux gammes complètes que l’on connaît sur le bout des doigts plutôt qu’un échantillon de tout ce qui existe.
– Le linéaire doit être si possible présent à l’année avec une surexposition grâce aux gondoles de promotion et à une vitrine à l’automne et surtout au printemps.
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