Diététique Réservé aux abonnés

Les patients doivent connaître leurs droits

Publié le 31 mars 2012
Par Géraldine Galan
Mettre en favori

Comment se passera la fin de ma vie ? Vais-je subir des traitements inutiles ? Serai-je informé sur l’évolution de mon état ? Ma douleur sera-t-elle soulagée ?… Ces questions toutes présentes à l’esprit des patients en fin de vie et de leur entourage sont aujourd’hui encadrées par une loi. C’est pour leur faire connaître leurs droits que la fédération Jusqu’à la mort accompagner la vie (JALMALV) lance sa première campagne nationale d’information grand public, soutenue notamment par le ministère de la Santé et la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs. Le JALMALV est un mouvement laïque qui a pour mission d’améliorer les conditions de fin de vie en développant notamment les soins palliatifs et l’accompagnement. A travers trois affiches et une brochure que les officinaux peuvent se procurer auprès de la fédération*, les patients sont invités à s’informer sur leurs droits.

La loi Leonetti quasi inconnue des Français

Sans autoriser l’euthanasie, la loi Leonetti du 22 avril 2005 condamne l’acharnement thérapeutique et autorise tout patient à refuser un traitement en continuant à bénéficier de soins palliatifs ou de traitements à visée de confort. Elle mentionne également l’obligation pour les médecins de tout mettre en œuvre pour soulager au mieux la douleur des malades en fin de vie. En outre, la loi autorise les patients à écrire leurs souhaits de manière anticipée et à désigner une personne de confiance qui pourra en témoigner le moment venu si le patient lui-même en était empêché. « Soulager toujours et accompagner jusqu’au bout. Arrêter les traitements mais ne jamais arrêter les soins. Respecter la vie mais permettre la mort », telle est la philosophie du JALMALV et d’une loi inconnue de 70 % des Français !

* JALMALV : 01 40 35 17 42 ou federation.jalmalv@wanadoo.fr

Publicité