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Comment différencier un complément alimentaire d’un médicament ?

Publié le 8 novembre 2014
Par Yolande Gauthier et Anne-Hélène Collin
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Réponse : Facilement confondus avec les médicaments de par leur présentation (formes galéniques, emballage…), les compléments alimentaires sont loin d’offrir les mêmes garanties de qualité, d’efficacité et d’innocuité. Pour s’y repérer, mieux vaut savoir lire les étiquetages. Le principal point de différenciation est le code ACL/CIP. Depuis l’apparition du code à 13 chiffres, les médicaments à usage humain ont un code CIP commençant par 34009 ; les autres produits de santé ont un code ACL dont les premiers chiffres sont 3401X (X étant un chiffre attribué aux familles de compléments alimentaires, dispositifs médicaux, dermocosmétique…). L’autre critère visible est l’intérêt pharmaceutique parfois inscrit sur le conditionnement extérieur : on parle d’indication pour les médicaments, d’allégation pour les compléments alimentaires. Ainsi, on peut lire « indiqué dans… » pour un médicament, « traditionnellement utilisé dans… » pour un médicament à base de plantes, et « contribue à… » ou encore « riche en… » pour un complément alimentaire.

Sources : association ACL ; ANSM ; http://www.sante.gouv.fr/questions-reponses-sur-les-complements-alimentaires.html ; les cahiers de l’Ordre national des pharmaciens, « Les pharmaciens et les plantes », juillet 2014.

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