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Choisir avec soin les sources de spiruline

Publié le 9 décembre 2017 | modifié le 1 janvier 2025
Par Yolande Gauthier
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Des effets indésirables ont été rapportés à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) après la consommation de compléments alimentaires à base de spiruline. Dans un avis publié le 30 novembre, l’agence invite les consommateurs à privilégier les circuits d’approvisionnement les mieux contrôlés par les services publics. Elle souligne que les produits contenant de la spiruline « peuvent être contaminés par des cyanotoxines, des bactéries ou des éléments traces métalliques (plomb, mercure, arsenic) ». La maîtrise de la qualité des eaux de production de la spiruline et des procédés d’obtention de la cyanobactérie par les fabricants est importante. L’Anses déconseille la prise de ces compléments alimentaires aux personnes atteintes de phénylcétonurie, ou qui présentent un terrain allergique ou une vulnérabilité musculaire ou hépatique. Elle rappelle en outre que la spiruline n’est pas une source fiable de vitamine B12 pour les populations végétaliennes, puisque la vitamine est principalement présente sous forme d’analogue inactif. L’agence attire également l’attention sur le fait que la consommation de 5 grammes par jour de spiruline apporte 7 à 8,5 mg de bêta-carotène, alors que la limite d’apport quotidien en bêta-carotène par les compléments alimentaires a été estimée à 7 mg/jour.§

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