Transactions 2017 : les 10 points clés à retenir

La nouvelle étude statistique sur les prix et valeurs des pharmacies pour l’année 2017 a été présentée en avant-première par la société Interfimo lors d’une soirée en partenariat avec l’OCP à la faculté de pharmacie de l’avenue de l’observatoire à Paris, mardi 10 avril. 

Voici les 10 points clés à retenir : 

. Exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires, le prix de cession moyen France entière est stable pour la troisième année consécutive à 76 % du CA HT.

. En revanche, on constate une légère valorisation du prix moyen au regard de la rentabilité à 6,3 fois l’EBE contre 6,2 fois l’EBE en 2016.

. Il ne faut pas se fier aux moyennes. Cette tendance générale masque des variations de plus en plus significatives entre les pharmacies selon leur taille et leur typologie. 

. Les prix des officines de moins de 1500 k€ baissent pendant que celles au-dessus de ce seuil augmentent. Entre les tailles extrêmes, les écarts de prix se creusent : plus de 22 points les séparent en pourcentage du CA HT.

. Le nombre de mutations a grimpé à 1550 en 2017, soit une hausse de 9 % (environ un millier de cessions de fonds et 550 cessions de parts).

. Plusieurs facteurs ont été favorables à cette reprise franche du marché en volume : les clignotants économiques de l’officine sont au vert (en termes de CA, de marge et d’EBE pour 2017), les taux d’intérêt restent bas, le marché est animé par les départs en retraite qui s’accélèrent (plus de 1350 en 2017), et le marché a enfin intégré la valeur économique de l’officine.

. En pourcentage du CA HT, La Bretagne et la Normandie sont les deux régions les plus chères de France. A l’opposé, la région parisienne et le Centre Val-de-Loire sont, comme en 2016, les deux régions les moins chères de France.

. La reprise de l’activité a été la plus forte dans les deux régions les plus chères de France.

. Les marchés les moins animés sont Grand Est et Auvergne Rhône-Alpes. 

. Près d’une pharmacie sur  deux en 2017 est exploitée en SEL.