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Préparer un vrai projet professionnel

Publié le 27 avril 2013
Par Magali Clausener
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En 2011, 292 transferts ont été réalisés par des pharmaciens. Le nombre relativement faible masque une réalité parfois difficile. « L’obligation de partir (expropriation, éviction commerciale, murs qui s’effondrent, locaux mal adaptés…) ou la volonté de s’investir dans les missions HPST sont les principales motivations de transfert », rappelle Corinne Daver, avocate chez Fidal Paris. Un transfert ne s’effectue donc pas à la légère. « Il faut un projet économique et professionnel solide et réfléchi, et une stratégie globale », souligne Corinne Daver.

Identifier les risques et prouver le bien-fondé du transfert

Trouver un nouveau local, réaliser une étude de faisabilité, monter le dossier, examiner tous les contrats en cours avec les fournisseurs (médicaments, produits, matériel informatique…), mais aussi identifier les risques comme une perte de chiffre d’affaires ou un refus de l’ARS constituent autant d’étapes essentielles. Autre point important : le pharmacien doit démontrer le bien-fondé de son transfert, ce que Corinne Daver appelle « l’optimisation du service rendu à la population ». « Il faut s’entourer de personnes compétentes, témoigne Mohammed Farsi, pharmacien à Paris, qui a opéré un transfert récemment. Le transfert est une aventure vers l’inconnu qui n’a rien à voir avec un rachat d’officine. »

« COMMENT RÉUSSIR SON TRANSFERT ? » 6 AVRIL

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