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Poitou-Charentes-Vendée : les prix restent soutenus

Publié le 5 septembre 2020
Par Francois Pouzaud
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En Poitou-Charentes-Vendée, le cabinet Steco, membre du groupement CGP, observe des prix de cession et des valorisations légèrement au-dessus des normes nationales. Les officines de bord de mer y sont notamment pour quelque chose. Le prix de cession moyen en 2019 représente entre 6 et 7,5 fois l’excédent brut d’exploitation (EBE) en fonction de la situation. Il est en hausse par rapport à 2018 sous l’effet de l’évolution des ventes de médicaments chers. Ce prix de cession varie selon la taille. Le prix des officines en dessous de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires (CA) HT s’établit en moyenne à 78 % du CA HT et à 6,9 fois l’EBE, tandis que pour celles réalisant un CA HT supérieur à 2 millions, le prix moyen se situe à 85 % du CA HT et équivaut à 7,2 fois l’EBE. Rien de surprenant. Les officines de petite taille sont moins optimisées et leurs titulaires souvent moins enclins à investir, en particulier à l’approche de la retraite. Pour les officines d’une taille plus importante, les investisseurs acceptent davantage de dépasser les ratios usuels. Valeur après reprise et emplacement privilégié sont deux facteurs qu’ils prennent régulièrement en compte.

Quant à la qualité de vie, elle est désormais un sujet important pour la nouvelle génération. Malgré la faiblesse des taux d’intérêt qui améliore la capacité d’endettement des acquéreurs, les apports personnels restent compris entre 15 et 30 % du prix d’acquisition.

Nota bene : Pourquoi utiliser l’EBE retraité de l’acquéreur ?

Dans le cadre d’un projet d’acquisition et pour faciliter les projections de l’acquéreur, il est plus pertinent d’exprimer le prix de cession en multiple de l’EBE, déduction faite de la rémunération du titulaire acquéreur, charges sociales incluses (sur la base d’un coefficient 600).

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