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![Marché de la transaction : l’officine en bonne forme par rapport à d’autres commerces](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2024/06/26772d6a5e467427bb8b2604b4ff6.jpg)
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Marché de la transaction : l’officine en bonne forme par rapport à d’autres commerces
L’inflation, les difficultés économiques et le contexte politique n’auront pas eu raison de l’attractivité de l’officine. La pharmacie reste, en effet, le commerce enregistrant les prix des cessions les plus élevés et une croissance conséquente des mutations comparativement aux autres commerces.
Le marché de la transaction officinale repart… fort. C’est, en tout cas, la conclusion du cabinet Altarès, expert de l’information des entreprises. Loin devant les hôtels, les buralistes et même les supermarchés, la pharmacie reste le commerce dont le prix de cession est le plus élevé en France, en moyenne, 1 294 721 €. Ce montant est d’ailleurs en augmentation de 8,6 % par rapport à 2022. Certes, le prix de cession moyen des commerces connaît une hausse de 13 %, mais il est largement tiré vers le haut par les hôtels et les supermarchés enregistrant une croissance respective de 19,6 % et 113 %.
La pharmacie reste un secteur attractif
Autre point positif, la mobilité officinale affiche une étonnante vitalité. En 2023, 841 pharmacies se sont vendues permettant une croissance des mutations de 4,3 %. Résultat ? Elle reste avec les supermarchés l’un des secteurs les plus fluides. Au pied du podium, les commerces de boulangerie (- 22,2 % de ventes) et les salons de coiffure (- 14,1 % des ventes) perdant depuis quelques années très nettement en attractivité.
Une tendance de fond ?
Si la mutabilité des commerces installés dans des communes de moins de 2000 habitants décroît fortement (- 9,4 %), les mesures récentes mises en place par l’avenant économique pour aider les officines dans les territoires fragiles – subvention maximale de 20 000 € renouvelable pendant trois ans — pourraient largement conforter la croissance du marché officinal dans ces « zones ». En outre, le secteur amené à opérer davantage de nouvelles missions (entretiens, vaccins, tests…) pour remédier au manque de médecins bénéficie d’une image très favorable. Amenées à servir une population vieillissante plus nombreuse dans les prochaines années, – quelle que soit leur localisation : grandes villes, villes moyennes, petites communes -, les pharmacies risquent d’être moins impactées que d’autres commerces par la variabilité des prix de cessions ou les désintérêts possibles pour l’un ou l’autre territoire… même sur du long terme !
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