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Loire-Atlantique, Vendée, Maine-et-Loire : les prix en multiple de l’EBE s’ajustent à la baisse

Publié le 20 septembre 2019
Par Francois Pouzaud
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L’analyse du cabinet Le Roux (groupement CGP) sur les prix de vente des pharmacies en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Vendée sur le deuxième semestre 2018 et le premier semestre 2019 — des officines dont le chiffre d’affaires (CA) TTC oscille entre 0,8 M€ et 4,5 M€ — montre un rapport moyen entre le prix de vente et l’excédent brut d’exploitation (EBE) retraité de 7,40 contre 8 sur le premier semestre 2018. Cet ajustement à la baisse du prix de cession moyen contrebalance le rebond constaté 1 an plus tôt. En parallèle, l’expression du prix de vente par rapport au CA HT fait apparaître une moyenne de 76 % pour les cessions connues contre 72 % 1 an plus tôt. Cette tendance à la remontée s’explique par la quasi-absence de cessions de petites officines. Une seule cession/acquisition a été recensée cette année par ce cabinet comptable.

Le marché des officines de plus de 2 M€ reste particulièrement cher, des prix de cession à plus de 100 % du CA HT ne sont pas rares, notamment en bord de mer. En ce qui concerne les officines dont le CA est compris entre 1,2 M€ et 1,5 M€ (hors centre-ville des grands centres urbains), le prix moyen constaté ne varie que peu, à 83 % du CA HT en moyenne, contre 85 % 1 an plus tôt.

Nota bene : Pourquoi utiliser l’EBE retraité de l’acquéreur ? Dans le cadre d’un projet d’acquisition et pour faciliter les projections de l’acquéreur, il est plus pertinent d’exprimer le prix de cession en multiple de l’EBE, déduction faite de la rémunération du titulaire acquéreur, charges sociales incluses (sur la base d’un coefficient 600).

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