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HÉRAULT : Le syndicat boycotte les transferts

Publié le 1 mars 2003
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Dans l’attente d’une rencontre entre les instances représentatives de la profession et les autorités compétentes […] nous ne rendrons plus d’avis sur les dossiers de création et de transfert. » Ainsi s’achève la lettre que vient d’adresser au préfet la chambre syndicale des pharmaciens de l’Hérault, qui a retourné neuf dossiers en instance. « Depuis plusieurs mois nous avons attiré l’attention de la DDASS sur les problèmes de localisation et donnons toujours un avis défavorable quand l’équilibre géographique d’implantation n’est pas respecté, explique Frédéric Abecassis, coprésident du syndicat. Or, en dépit de nos avis défavorables, encore une fois, le préfet vient d’autoriser un transfert à 25 mètres d’une autre pharmacie et une création au milieu de trois officines distantes de 150 mètres. Le point de non-retour a été atteint. En tout cas, nous voulons surtout éviter qu’une jurisprudence s’établisse à partir de ce dossier de transfert. »

Pour le syndicat, la conformité des locaux semble le seul critère pris en compte par le préfet de l’Hérault pour les demandes de création et de transfert. « C’est insuffisant, estime Frédéric Abecassis. Il faut imposer une distance minimale entre deux officines, à moins que le titulaire en place ne s’y oppose pas. Dans le Gard, par exemple, des arrêtés de distance sont pris par le préfet au coup par coup. Il faut y venir aussi dans l’Hérault. »

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