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Centre-Val de Loire : le coronavirus, ce révélateur

Publié le 19 septembre 2020
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La conjoncture post-Covid-19 est plutôt favorable et les titulaires âgés sont disposés à vendre. « Je gère plus d’une quarantaine de dossiers. Le coronavirus est à l’origine de la rentrée d’officines en mandat de vente, certains titulaires ont peur de faire l’année de trop et se décident à partir », explique Philippe Meunier, de Channels.

Côté acquéreurs, les tendances restent inchangées : demande soutenue dans l’Indre-et-Loire à Tours (ville universitaire oblige), plus sélective à Orléans (Loiret) où les acquéreurs se tournent davantage vers la périphérie moins concurrentielle, un marché moins tendu dans le Cher, à Bourges ou à Vierzon, où les acquéreurs peuvent encore trouver des officines de bonne taille avec une belle rentabilité. En revanche, à Blois (Loir-et-Cher), une ville plus excentrée, la demande est moins active et donc les prix sont plus faiblement appréciés, particulièrement en campagne. C’est le cas aussi dans l’Indre. « A Châteauroux, les seules officines à vendre sont de tailles moyenne et grande, car les pharmaciens castelroussins se sont ligués pour racheter les petites et restituer leur licence à l’agence régionale de santé (ARS), afin d’éviter l’arrivée d’un pharmacien discounter », précise-t-il.

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