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Bretagne : des prix stables en 2018

Publié le 9 mai 2019
Par Francois Pouzaud
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En 2018, le marché breton des transactions a éprouvé le besoin de souffler. Les volumes sont en baisse, les prix de cession aussi. Quant à l’excédent brut d’exploitation (EBE), il est stable par rapport à 2017, avec, en moyenne, une valorisation en multiple de l’EBE qui diminue de 0,1 point passant à 6,9 fois l’EBE, selon les statistiques de Cohésio, membre du groupement CGP. Le prix de cession moyen en Bretagne ressort pour l’an dernier à 83 % du chiffre d’affaires (CA) HT au vu des cessions réalisées par ce cabinet. L’apport nécessaire s’est élevé en moyenne à 21 % du prix du fonds. Ce ratio est aussi en baisse puisqu’il était de 25 % pour les cessions de 2017.

Selon le type de pharmacie caractérisé par le volume d’activité et la situation géographique, les disparités observées entre les prix de cession (entre 29 % et 104 % du CA HT) restent une caractéristique importante du marché. Les officines avec un CA HT inférieur à 1,5 M€ (soit 40 % des transactions) se sont vendues 6,5 fois l’EBE (et en moyenne 65 % du CA HT). L’apport personnel nécessaire pour acquérir ces pharmacies est de 23 % (environ 150 k€). D’après l’analyse de Cohésio, les cessions d’officines devraient se poursuivre à un niveau soutenu en 2019, compte tenu de la pyramide des âges : plus de 20 % des inscrits en section A de l’Ordre auront atteint l’âge de la retraite d’ici 5 ans.

Nota bene : pourquoi utiliser l’EBE retraité de l’acquéreur ?

Dans le cadre d’un projet d’acquisition et pour faciliter les projections de l’acquéreur, il est plus pertinent d’exprimer le prix de cession en multiple de l’EBE, déduction faite de la rémunération du titulaire acquéreur, charges sociales incluses (sur la base d’un coefficient 600).

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