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Auvergne-Rhône-Alpes : deux visages
Le Moniteur des pharmacies vous propose de passer l’été sur un mode touristique et professionnel. Nous avons en effet décidé de partager avec vous notre analyse du marché de la transaction d’officines dans 13 régions. Aujourd’hui, on se faufile dans les traboules lyonnaises et on se met au vert dans la chaîne des puys. Bienvenue en Auvergne-Rhône Alpes.
Rhône-Alpes reproduit la tendance nationale. Une reprise des transactions impulsée par les départs en retraite, des banques qui suivent les acquéreurs, des moyennes qui ne veulent plus rien dire et qui accréditent le fait que la taille est un facteur beaucoup plus déterminant du prix que la localisation. C’est en tout cas l’analyse de Matthieu Riberry, du cabinet Riberry Conseil, qui relève un écart de 25 points entre la valorisation d’une officine inférieure à 1,3 M€ et une autre de plus de 2,5 M€.
Sur Lyon, le rapport de l’offre et de la demande ne change pas : très favorable aux vendeurs au nord et à l’ouest, moins à l’est, surtout pour les pharmacies de moins de 2 M€. A l’intérieur de Lyon, la mutation des quartiers en rénovation suit son cours (Confluence, Gerland…) et attise les convoitises de transfert. « Les stratégies d’achats/regroupements, assez timides jusqu’à maintenant, sont de plus en plus dans les projets des pharmaciens », ajoute-t-il. En Haute-Savoie, le marché des grosses officines (hors stations de ski) renoue avec des prix de 100 % du CA et au-delà.
De son côté, l’Auvergne est en mal d’acquéreurs. « J’interviens à la faculté de Clermont-Ferrand pour remobiliser les jeunes sur l’installation », indique Didier Faurie du cabinet Pharmacessions. La périphérie clermontoise est très demandée mais sans effet dumping sur les prix (entre 70 % et 80 % du CA HT pour une pharmacie moyenne). En campagne, c’est 10 points de moins. « L’installation en zone rurale correspond à un choix de vie, les cédants doivent prendre leur mal à patience, mais il n’y a jamais abandon de pharmacie », précise-t-il.
Lire aussi « Transactions 2017 : des prix remarquablement stables » et « Transactions : des prix de cession stables, mais ce n’est qu’une moyenne »
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