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« Une clientèle fidèle ! »
Par Pascal Ambrosi, Jean-Luc Decaestecker, Jean-Philippe Dejean, Dominique Fonsèque-Nathan, Olivier Jacquinot, Myriem Lahidely, Anny Letestu, Jean-Jacques Talpin, Michèle Thomas, Frédéric Thual et Serge Trouillet
François Michel s’est installé avec son épouse dans la galerie marchande en 2001. « Je n’avais pas d’idée préconçue. Néanmoins, avec le recul, ce modèle apparaît plus onéreux que celui d’une officine de ville », estime-t-il. Ainsi met-il en avant le poids de la charge locative de la cellule commerciale. Au coût déjà élevé du loyer de base, négocié avec Immochan, la filiale de promotion et d’exploitation immobilière du groupe de distribution, viennent s’ajouter « plusieurs lignes » de charges. Il est nécessaire de négocier fortement avec les dirigeants de cette société de gestion locative qui cherchent, à chaque période de renouvellement de bail, à accentuer la pression. « La dernière hausse tentée était de 40 %. Il a fallu “se battre pied à pied” pour parvenir à un compromis acceptable par les deux partenaires, se souvient François Michel. En revanche, nous bénéficions, au même titre que l’ensemble des différents locataires présents dans la galerie, des services communs au centre commercial : parking, surveillance, climatisation, nettoyage… »
L’exercice au sein d’une galerie marchande, selon lui, ne présente pas beaucoup de différences. « Concernant l’amplitude d’ouverture, je pense qu’aujourd’hui de nombreux confrères, officinaux de ville, sont tenus d’avoir la même pour s’adapter aux nouvelles habitudes ou contraintes de la vie citadine », déclare-t-il. Ses rapports avec la direction de l’hypermarché se limitent aux relations de bon voisinage et aux réunions de l’association de commerçants. « Bien entendu, nous sommes totalement indépendants pour ce qui dépend de notre exercice et de notre politique commerciale pour la parapharmacie. Sur ce point, l’existence d’un rayon para dans la grande surface n’est pas un handicap », précise François Michel. « Evidemment, nous profitons du passage, mais, contrairement à une idée reçue, cette clientèle ne représente pas l’essentiel de notre activité. Nous avons un “portefeuille” important d’habitués fidèles », insiste le titulaire.